Réflexion de Drugpa Kunley qui s’efforce d’exalter la féminité d’un point de vue philosophique :
Quelqu’un dit : « certaines femmes sont supérieures aux hommes, mais à
notre âge de décadence, il n’est pas bon que les femmes aient d’avantage
de pouvoir ». « A cette réflexion je fis ceci : ″Comment serait-ce dû
au changement de kalpa ? Dès le premiers âges, tout ce qui est du genre féminin a généralement beaucoup
de pouvoir, et cela aussi bien dans la religion que dans le monde…En
religion aussi, (le féminin) est meilleur de tout. Ainsi on ne dit pas
Père prajñāpāramitā, mais mère
prajñāpāramitā. Dans les ″mantras secrets″ aussi, on dit toujours : «
Corps, paroles et Pensées de tous les Tathagatas demeurent dans la
matrice (ou le sexe) de la Reine de Vajra », et jamais dans celui du
père…Parmi les divinités qu’on appelle protecteurs de la religion, les
épouses (Yum) sont les plus terribles ; et si les lamas qui ont des
femmes se démènent tant qu’ils peuvent comme des abeilles, n’est-ce pas
parce qu’il doive nourrir une Dame ? Le Kalachakra (tantra) aussi
parle de : ″la vacuité…notre Mère, meilleur de tous les états″…Ainsi,
que ce soit dans la Religion ou dans le monde, c’est le sexe féminin qui
est en fait l’important…Mieux que cela, on dit que les lamas excellents
qui pratiquent la voie de l’union sexuelle doivent vénérer leur « femme
de gnose » (Vidya, compagne rituelle) comme un instrument
indispensable.
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