La plus ancienne femme médecin.
Selon les Égyptiens, Isis a inventé beaucoup de remèdes utiles à la santé, elle possède une grande expérience de la science médicale, et, devenue immortelle, elle se plaît à guérir les malades, elle se manifeste à eux sous sa forme naturelle, et apporte en songe des secours à ceux qui l'implorent ; enfin, elle se montre comme un être bienfaisant à ceux qui l'invoquent.
A l'appui de leur opinion, ils citent non pas des fables, comme les Grecs, mais des faits réels, et assurent que presque le monde entier leur rend ce témoignage par le culte offert à cette déesse pour son intervention dans la guérison des maladies.
Elle se montre surtout aux souffrants pendant le sommeil, leur apporte des soulagements et guérit, contre toute attente, ceux qui lui obéissent.
Bien
des malades, que les médecins avaient désespéré de rétablir, ont été
sauvés par elle ; un grand nombre d'aveugles ou d'estropiés guérissaient
quand ils avaient recours à cette déesse. Elle inventa le remède qui
donne l'immortalité : elle rappela à la vie, non seulement son fils
Horus tué par les Titans, et dont le corps fut trouvé dans l'eau, mais elle lui procura l'immortalité.
A Nysa, en Arabie, une colonne a été élevé à Isis, elle porte une inscription en caractères sacrés. On y lit :
«Je suis Isis, reine de tout le pays ; élevée par Hermès, j'ai établi des lois que nul ne peut abolir. Je suis la fille aînée de Saturne, le plus jeune des dieux. Je suis la femme et la soeur du roi Osiris. C'est moi qui ai la première trouvée pour l'homme le fruit dont il se nourrit. Je suis la mère du roi Horus. Je me lève avec l'étoile du chien. C'est à moi qu'a été dédiée la ville de Bubaste. Salut, salut, ô Égypte, qui m'as nourrie !»
Isis a gardé l’image de la mère universelle, de la maîtresse des éléments, de la maîtresse de la magie et sorcellerie. On la retrouve dans nombres de croyances avec des noms différents, d ou le nom de «déesse aux milles noms».
Son culte s’est répandu, a traversé les siècles, et nous la retrouvons toujours aujourd’hui dans le domaine de l’occultisme, autant par des rituels faisant appel à elle que par les cultes qui lui sont consacrés.
Bien sûr, ces croyances ont subi des transformations pour s’adapter mais il subsiste encore des secrets bien gardés par les prêtres et prêtresses de cette déesse dont nous ignorons et ignorerons toujours le véritable savoir caché.
Source: Bibliothèque Historique de Diodore de Sicile, Livre I
A Nysa, en Arabie, une colonne a été élevé à Isis, elle porte une inscription en caractères sacrés. On y lit :
«Je suis Isis, reine de tout le pays ; élevée par Hermès, j'ai établi des lois que nul ne peut abolir. Je suis la fille aînée de Saturne, le plus jeune des dieux. Je suis la femme et la soeur du roi Osiris. C'est moi qui ai la première trouvée pour l'homme le fruit dont il se nourrit. Je suis la mère du roi Horus. Je me lève avec l'étoile du chien. C'est à moi qu'a été dédiée la ville de Bubaste. Salut, salut, ô Égypte, qui m'as nourrie !»
Isis a gardé l’image de la mère universelle, de la maîtresse des éléments, de la maîtresse de la magie et sorcellerie. On la retrouve dans nombres de croyances avec des noms différents, d ou le nom de «déesse aux milles noms».
Son culte s’est répandu, a traversé les siècles, et nous la retrouvons toujours aujourd’hui dans le domaine de l’occultisme, autant par des rituels faisant appel à elle que par les cultes qui lui sont consacrés.
Bien sûr, ces croyances ont subi des transformations pour s’adapter mais il subsiste encore des secrets bien gardés par les prêtres et prêtresses de cette déesse dont nous ignorons et ignorerons toujours le véritable savoir caché.
Source: Bibliothèque Historique de Diodore de Sicile, Livre I
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire