WU ZE TIAN
De
concubine Wu Zetian est devenue impératrice. Décrite par ses
détracteurs comme cruelle et impitoyable, de récentes fouilles
archéologiques nous montre un autre visage de cette femme hors du
commun. Sous son règne la Chine était prospère et les femmes libres de
penser, de voyager et de monter à cheval. Wu Zetian encourageait les
femmes à se lancer dans les affaires, les autorisaient à divorcer et à
se marier librement. Provocation suprême : elle va jusqu’à choisir une
femme pour la seconder, sa secrétaire devenant son premier ministre. Quand elle décède, sa tombe est
saccagée, on cherche à détruire les vestiges d’un pouvoir féminin ( fin
du 7ème), l’idéologie confucéenne, le système patriarcal se venge et
rétablit ainsi son pouvoir traditionnel. Elle est à l'origine de
l'expansion du bouddhisme en Chine (fin du 7ème et début du 8ème siècle)
et des extraordinaires grottes de Longmen. Wu Zetian a prouvé une chose
: un monde masculin et patriarcal peut être dirigé par une femme.
lundi 9 janvier 2017
La première femme Pharaon : HATSHEPSOUT
Elle est la première épouse royale, fille du Pharaon Thoutmosis 1er, elle épouse son demi frère Thoutmosis II et devint après la mort de celui-ci la première femme Pharaon. Avec l’accord des dirigeants, elle prit cette place de droit, mettant sur le côté pendant quelques années le futur Pharaon Thoutmosis III.
Hatshepsout régna de -1479 à -1457 avant J.C. Elle est surtout connut pour son audace, et pour avoir fait construire un temple funéraire grandiose au côté de celui de Montouhotep I, temple qui sera restauré dans les années 2000 par les Polonais. Elle y plaça pour gardien 120 sphinx qui devaient veiller sur son temple. Malheureusement, son nom fut effacé après sa mort afin de marquer dans l’oubli son règne. Nous soupçonnons son neveu qu’elle a longtemps évincé du trône.Pendant son règne, Hatshepsout s’imposa en tant que Roi en portant le pagne court, le némes et la barbe postiche. De nombreux statuts la représentent en homme prouve qu’elle ne désirait pas être reconnu en tant que femme. Elle usa de plusieurs artifices en s’inventant une naissance divine.
Hatchpsout été ni guerrière ni pacifiste, on lui connait trois expéditions militaires en Nubie, et une en Syrie. Elle fit également beaucoup d’expéditions commerciales afin de ramener des bois aromatiques, des précieuses résines, des parfums, des huiles, de l’or, de l’ivoire et des animaux sauvages.
L’Egyptologue Howard Carter découvrit sa tombe en 1903. Deux femmes y reposait, la première était couché à même le sol est fut identifié comme étant la nourrice de la reine. L’identité de la seconde femme resta longtemps inconnue. Elle n’avait ni bijoux, ni coiffe, ni or… Une première hypothèse fut soulevée par la spécialiste Elisabeth Thomas qui prétendu qu’il s’agissait d’une momie royale car son bras droit était replié sur lui-même (signe de royauté). Après avoir essuyer les moqueries, cette hypothèse tomba dans l’oubli.
Ce ne fut que bien plus tard, en juin 2007 que nous avons découvert la vérité sur cette momie. Elle fut identifiée comme la reine Hatchepsout, le creux d’une dent brisée d’une molaire manquante lui correspondant.
https://www.dailymotion.com/video/x155pb1_les-secrets-de-la-reine-perdue-d-egypte-1-2_news
Elle est la première épouse royale, fille du Pharaon Thoutmosis 1er, elle épouse son demi frère Thoutmosis II et devint après la mort de celui-ci la première femme Pharaon. Avec l’accord des dirigeants, elle prit cette place de droit, mettant sur le côté pendant quelques années le futur Pharaon Thoutmosis III.
Hatshepsout régna de -1479 à -1457 avant J.C. Elle est surtout connut pour son audace, et pour avoir fait construire un temple funéraire grandiose au côté de celui de Montouhotep I, temple qui sera restauré dans les années 2000 par les Polonais. Elle y plaça pour gardien 120 sphinx qui devaient veiller sur son temple. Malheureusement, son nom fut effacé après sa mort afin de marquer dans l’oubli son règne. Nous soupçonnons son neveu qu’elle a longtemps évincé du trône.Pendant son règne, Hatshepsout s’imposa en tant que Roi en portant le pagne court, le némes et la barbe postiche. De nombreux statuts la représentent en homme prouve qu’elle ne désirait pas être reconnu en tant que femme. Elle usa de plusieurs artifices en s’inventant une naissance divine.
Hatchpsout été ni guerrière ni pacifiste, on lui connait trois expéditions militaires en Nubie, et une en Syrie. Elle fit également beaucoup d’expéditions commerciales afin de ramener des bois aromatiques, des précieuses résines, des parfums, des huiles, de l’or, de l’ivoire et des animaux sauvages.
L’Egyptologue Howard Carter découvrit sa tombe en 1903. Deux femmes y reposait, la première était couché à même le sol est fut identifié comme étant la nourrice de la reine. L’identité de la seconde femme resta longtemps inconnue. Elle n’avait ni bijoux, ni coiffe, ni or… Une première hypothèse fut soulevée par la spécialiste Elisabeth Thomas qui prétendu qu’il s’agissait d’une momie royale car son bras droit était replié sur lui-même (signe de royauté). Après avoir essuyer les moqueries, cette hypothèse tomba dans l’oubli.
Ce ne fut que bien plus tard, en juin 2007 que nous avons découvert la vérité sur cette momie. Elle fut identifiée comme la reine Hatchepsout, le creux d’une dent brisée d’une molaire manquante lui correspondant.
https://www.dailymotion.com/video/x155pb1_les-secrets-de-la-reine-perdue-d-egypte-1-2_news
Pourquoi le patriarcat a t-il peur du sang des femmes ?
Comparaison entre le culte d’Isis et Osiris et le Christianisme : Jésus est mort sur la croix en 14 étapes (de la flagellation à la crucifixion), Osiris a été démembré en 14 morceaux par son frère Seth. Jésus est ressuscité par dieu en présence de sa mère Marie et Marie Madeleine. Chez les Egyptien, Osiris est ressuscité par Isis et sa sœur Nephtys. Tous les deux sont un culte de la résurrection, sauf que la source de la résurrection dans les deux, elle a pas la même origine. C’est-à-dire que chez les Chrétiens, qui est la source de la vie et de la résurrection ? c’est Yahvé. Dans le culte egyptien, qui est la source de la vie et de la résurrection ? c’est Isis. Isis ressuscite Osiris grâce aux pouvoirs magiques de ses menstrues (le sang féminin est sacré et est source de pouvoirs magiques). Dans le patriarcat c’est absolument abominable. Pourquoi ? le sang féminin symbolise le pouvoir de procréation des femmes. C’est pour cela que dans les religions patriarcales, c’est une insulte à Dieu. Parce que cela signifie que Dieu n’est pas à l’origine de la vie. Frédéric Mariez (Histoire de la vierge noire).
Comparaison entre le culte d’Isis et Osiris et le Christianisme : Jésus est mort sur la croix en 14 étapes (de la flagellation à la crucifixion), Osiris a été démembré en 14 morceaux par son frère Seth. Jésus est ressuscité par dieu en présence de sa mère Marie et Marie Madeleine. Chez les Egyptien, Osiris est ressuscité par Isis et sa sœur Nephtys. Tous les deux sont un culte de la résurrection, sauf que la source de la résurrection dans les deux, elle a pas la même origine. C’est-à-dire que chez les Chrétiens, qui est la source de la vie et de la résurrection ? c’est Yahvé. Dans le culte egyptien, qui est la source de la vie et de la résurrection ? c’est Isis. Isis ressuscite Osiris grâce aux pouvoirs magiques de ses menstrues (le sang féminin est sacré et est source de pouvoirs magiques). Dans le patriarcat c’est absolument abominable. Pourquoi ? le sang féminin symbolise le pouvoir de procréation des femmes. C’est pour cela que dans les religions patriarcales, c’est une insulte à Dieu. Parce que cela signifie que Dieu n’est pas à l’origine de la vie. Frédéric Mariez (Histoire de la vierge noire).
SYLVIA WETZEL
nine. Vous êtes entouré de très grandes « Rimpotchées », des femmes belles, fortes et intelligentes. Puis, les bhikshuni entrent, sûres d’elles et directes. Et, derrière elles, les moines, très timides et hésitants. Vous entendez parler des détentrices de lignées qui toutes sont des femmes, descendantes de Tara.C’était un discours scandaleux, mais il fut prononcé avec tant de charme que tout le monde rit, y compris le Dalaï-Lama qui déclara : « Maintenant, je vois le problème sous un angle différent. »
Puis ce fut le tour de Tenzin Palmo. Elle raconta son histoire avec toute son éloquence naturelle :
Une avocate allemande, prit la parole. D’une voix légèrement étranglée, elle invita le Dalaï-Lama et toutes les sommités présentes à suivre le tableau qu’elle s’apprêtait à brosser. « S’il vous plaît, imaginez que vous êtes un homme venant dans un centre de retraite bouddhiste. Vous voyez les peintures de cette belle Tara entourée de 16 arhat féminins, et vous pouvez voir sa Sainteté le Dalaï-Lama qui, 14 fois, s’est délibérément réincarné sous forme fémi
«Lorsque je suis allée en Inde pour la première fois, j’ai vécu dans un monastère qui comptait 100 moines. J’étais la seule nonne. » Après quelques secondes, le temps que ses paroles pénètrent l’auditoire, elle reprit : « Je pense que c’est pour cette raison qu’en fin de compte je suis partie vivre toute seule dans une grotte. » Tout le monde comprit ce qu’elle voulait dire. « Les moines étaient très gentils et je n’ai rencontré aucun problème relationnel avec eux, mais j’avais la malchance d’être une femme. Ils m’ont confié qu’ils priaient afin que dans une existence future je renaisse sous une forme masculine et que je puisse ainsi participer à toutes les activités du monastère. En attendant, disaient-ils, ils ne m’en tenaient pas top rigueur. Ce n’était pas vraiment ma faute si j’avais ce corps féminin.
nine. Vous êtes entouré de très grandes « Rimpotchées », des femmes belles, fortes et intelligentes. Puis, les bhikshuni entrent, sûres d’elles et directes. Et, derrière elles, les moines, très timides et hésitants. Vous entendez parler des détentrices de lignées qui toutes sont des femmes, descendantes de Tara.C’était un discours scandaleux, mais il fut prononcé avec tant de charme que tout le monde rit, y compris le Dalaï-Lama qui déclara : « Maintenant, je vois le problème sous un angle différent. »
Puis ce fut le tour de Tenzin Palmo. Elle raconta son histoire avec toute son éloquence naturelle :
Une avocate allemande, prit la parole. D’une voix légèrement étranglée, elle invita le Dalaï-Lama et toutes les sommités présentes à suivre le tableau qu’elle s’apprêtait à brosser. « S’il vous plaît, imaginez que vous êtes un homme venant dans un centre de retraite bouddhiste. Vous voyez les peintures de cette belle Tara entourée de 16 arhat féminins, et vous pouvez voir sa Sainteté le Dalaï-Lama qui, 14 fois, s’est délibérément réincarné sous forme fémi
«Lorsque je suis allée en Inde pour la première fois, j’ai vécu dans un monastère qui comptait 100 moines. J’étais la seule nonne. » Après quelques secondes, le temps que ses paroles pénètrent l’auditoire, elle reprit : « Je pense que c’est pour cette raison qu’en fin de compte je suis partie vivre toute seule dans une grotte. » Tout le monde comprit ce qu’elle voulait dire. « Les moines étaient très gentils et je n’ai rencontré aucun problème relationnel avec eux, mais j’avais la malchance d’être une femme. Ils m’ont confié qu’ils priaient afin que dans une existence future je renaisse sous une forme masculine et que je puisse ainsi participer à toutes les activités du monastère. En attendant, disaient-ils, ils ne m’en tenaient pas top rigueur. Ce n’était pas vraiment ma faute si j’avais ce corps féminin.
LES FEMMES DRUIDES
Dans la Gaule et la Celtie antique, les femmes sont admises à la fonction druidique, pour la bonne raison qu’elles sont les plus puissantes dans le domaine magique : leur matrice leur ouvre des pouvoirs et des horizons que les mâles n’atteindront jamais.
Leur statut particulier de maîtresses de magie par la voie matricielle les place dans une position qui n’a pas toujours été comprise. Au 19e siècle, Jules Michelet exprimait bien les préjugés de son époque :« Des magiciennes et des prophétesses étaient affiliées à l’ordre des druides. Leur charge leur imposait des lois bizarres et contradictoires ; ici la prêtresse ne pouvait dévoiler l’avenir qu’à l’homme qui l’avait profanée ; là elle se vouait à une virginité perpétuelle ; ailleurs, quoique mariée, elle était astreinte à de longs célibats. Parfois elles devaient assister à des sacrifices nocturnes, toutes nues, le corps teint de noir, les cheveux en désordre, s’agitant dans des transports frénétiques.
La plupart habitaient des écueils sauvages, au milieu des tempêtes de l’archipel armoricain.
Dans la Gaule et la Celtie antique, les femmes sont admises à la fonction druidique, pour la bonne raison qu’elles sont les plus puissantes dans le domaine magique : leur matrice leur ouvre des pouvoirs et des horizons que les mâles n’atteindront jamais.
Leur statut particulier de maîtresses de magie par la voie matricielle les place dans une position qui n’a pas toujours été comprise. Au 19e siècle, Jules Michelet exprimait bien les préjugés de son époque :« Des magiciennes et des prophétesses étaient affiliées à l’ordre des druides. Leur charge leur imposait des lois bizarres et contradictoires ; ici la prêtresse ne pouvait dévoiler l’avenir qu’à l’homme qui l’avait profanée ; là elle se vouait à une virginité perpétuelle ; ailleurs, quoique mariée, elle était astreinte à de longs célibats. Parfois elles devaient assister à des sacrifices nocturnes, toutes nues, le corps teint de noir, les cheveux en désordre, s’agitant dans des transports frénétiques.
La plupart habitaient des écueils sauvages, au milieu des tempêtes de l’archipel armoricain.
A Séna (l’île de Sein) était l’oracle célèbre des neuf vierges terribles, appelées Sènes du nom de leur île.
Pour avoir le droit de les consulter, il fallait être marin et encore avoir fait le trajet dans ce seul but. Ces vierges connaissaient l’avenir ; elles guérissaient les maux incurables ; elles prédisaient et faisaient la tempête. »
Pour avoir le droit de les consulter, il fallait être marin et encore avoir fait le trajet dans ce seul but. Ces vierges connaissaient l’avenir ; elles guérissaient les maux incurables ; elles prédisaient et faisaient la tempête. »
YESHE TSOGYAL
The female buddha.
Yeshé Tosgyal naquit vers 757 dans une famille aristocratique. Dès son plus jeune âge, elle manifesta des signes de maturité spirituelle étonnante et déclara que l’un de ses buts était d’atteindre l’état de bouddha en une seule vie. Elle refusa donc le mariage arrangé qui lui était proposé, provoquant la colère de sa famille et, pour elle, de multiples vicissitudes. Au cours de sa quête spirituelle, elle rencontra Gourou Padmasambhava, le puissant saint venu d’Inde qui apporta le bouddhisme au Tibet. Elle devint la disciple et la parèdre mystique du grand maître. Les étapes de sa quête spirituelle, poèmes d’un ardent mysticisme, sont marquées par des épreuves aussi vertigineuses que celles des grands contemplatifs. Allant de grottes en grottes afin de mériter les « paroles sacrées qui transcendent la cause et l’effet », elle endura les formes d’ascétisme les plus extrêmes jusqu’à frôler la mort. Mais au terme de ses austérités, elle chanta en de puissantes métaphores tantriques la béatitude de la réalisation :« Je suis parvenue à l’atteinte des pieds ailés, du baume pour les yeux et de la panacée.
Les paradis du ciel, de la terre et des lieux secrets sont sous mon empire.
Au niveau suprême, j’ai fait miennes les trois concentrations.
L’esprit de sagesse, vastitude de Samantabhadri, est dévoilé.
Et je jouis du Réel comme d’un ornement.
Du nirvana, je n’attends rien,
Des enfers, je ne crains rien.
La Grande Perfection au-delà de l’action est le fruit que j’ai mûri. »Dès lors, la gloire de ses accomplissements se répandit partout où elle se rendit. Elle voyagea au Tibet et au Népal où sa sagesse, sa compassion et ses pouvoirs surnaturels émerveillaient les gens. La tradition tibétaine lui attribue la mise en œuvre de la rédaction des enseignements de Gourou Padmasambhava. Ce fut une tâche grandiose et une réalisation exceptionnelle dans le Tibet du VIII ème siècle. Yéshé Tsogyal fut également un exemple de compassion, nourrissant les affamés, vêtant les pauvres et soignant les malades. Padmasambhava lui-même, dans une louange célèbre, la consacra et insista plus spécifiquement sur la qualité de cet accomplissement féminin :« Merveille !
Yogini accomplie en Mantras Secrets !
Ce corps humain est la base de l’accomplissement de l’Eveil épanoui.
Homme ou femme, quant au corps ordinaire, la forme est équivalente,
Mais doué de l’esprit d’Eveil, la forme féminine excelle. »
Yéshé Tsogyal quitta ce monde au pic de Zapu dans le Tibet central sur un palanquin de lumière en forme de lotus à 8 pétales.
The female buddha.
Yeshé Tosgyal naquit vers 757 dans une famille aristocratique. Dès son plus jeune âge, elle manifesta des signes de maturité spirituelle étonnante et déclara que l’un de ses buts était d’atteindre l’état de bouddha en une seule vie. Elle refusa donc le mariage arrangé qui lui était proposé, provoquant la colère de sa famille et, pour elle, de multiples vicissitudes. Au cours de sa quête spirituelle, elle rencontra Gourou Padmasambhava, le puissant saint venu d’Inde qui apporta le bouddhisme au Tibet. Elle devint la disciple et la parèdre mystique du grand maître. Les étapes de sa quête spirituelle, poèmes d’un ardent mysticisme, sont marquées par des épreuves aussi vertigineuses que celles des grands contemplatifs. Allant de grottes en grottes afin de mériter les « paroles sacrées qui transcendent la cause et l’effet », elle endura les formes d’ascétisme les plus extrêmes jusqu’à frôler la mort. Mais au terme de ses austérités, elle chanta en de puissantes métaphores tantriques la béatitude de la réalisation :« Je suis parvenue à l’atteinte des pieds ailés, du baume pour les yeux et de la panacée.
Les paradis du ciel, de la terre et des lieux secrets sont sous mon empire.
Au niveau suprême, j’ai fait miennes les trois concentrations.
L’esprit de sagesse, vastitude de Samantabhadri, est dévoilé.
Et je jouis du Réel comme d’un ornement.
Du nirvana, je n’attends rien,
Des enfers, je ne crains rien.
La Grande Perfection au-delà de l’action est le fruit que j’ai mûri. »Dès lors, la gloire de ses accomplissements se répandit partout où elle se rendit. Elle voyagea au Tibet et au Népal où sa sagesse, sa compassion et ses pouvoirs surnaturels émerveillaient les gens. La tradition tibétaine lui attribue la mise en œuvre de la rédaction des enseignements de Gourou Padmasambhava. Ce fut une tâche grandiose et une réalisation exceptionnelle dans le Tibet du VIII ème siècle. Yéshé Tsogyal fut également un exemple de compassion, nourrissant les affamés, vêtant les pauvres et soignant les malades. Padmasambhava lui-même, dans une louange célèbre, la consacra et insista plus spécifiquement sur la qualité de cet accomplissement féminin :« Merveille !
Yogini accomplie en Mantras Secrets !
Ce corps humain est la base de l’accomplissement de l’Eveil épanoui.
Homme ou femme, quant au corps ordinaire, la forme est équivalente,
Mais doué de l’esprit d’Eveil, la forme féminine excelle. »
Yéshé Tsogyal quitta ce monde au pic de Zapu dans le Tibet central sur un palanquin de lumière en forme de lotus à 8 pétales.
ET LA FEMME CREA L'HOMME...
Le caractère femelle originel de tous les êtres humains se reflète dans la croyance antique, exprimée par Platon dans le Banquet, que la race humaine était autrefois unisexe – le mâle et la femelle combinés dans un corps de femme s’autofécondant.
Les organes reproducteurs de la femme sont beaucoup plus anciens que ceux de l’homme et largement plus évolués. Même chez les mammifères inférieurs, les ovaires, l’utérus, le vagin, etc., sont similaires à ceux de la femme, montrant que le système reproducteur féminin fut l’une des premières choses perfectionnées par la nature. Par contre, les organes reproducteurs masculins, les testicules et le pénis, varient selon les espèces et au cours de l’évolution, autant que la forme du pied – du sabot à la patte. Donc, le pénis évolue apparemment pour s’adapter au vagin, et non le vagin pour s’adapter au pénis.
Le pénis s’est développé plus tardivement que la vulve ; cela s’explique par le fait que le mâle lui-même résulte d’une mutation tardive de la créature femelle originelle. Car l’homme n’est qu’une femme imparfaite. Les généticiens et les physiologistes nous disent que le chromosome Y qui produit les mâles est un chromosome X – le chromosome femelle – cassé et déformé. Toutes les femmes ont deux chromosomes X, tandis que l’homme possède un chromosome X provenant de sa mère et un chromosome Y de son père. Il semble très logique que ce petit chromosome Y tordu soit une erreur génétique – un accident de la nature –, et qu’à l’origine il n’y avait qu’un seul sexe – le sexe féminin.
La reproduction par les femmes sans acte sexuel, la parthénogenèse, est non seulement possible mais se rencontre ça et là dans le monde moderne, peut-être comme un vestige atavique du seul moyen ancien de reproduction dans un monde entièrement féminin. Depuis la découverte de la preuve de la parthénogenèse par Jacques Loeb en 1911, “on sait que l’homme n’est pas nécessaire à la reproduction, et qu’un simple agent physicochimique présent dans la femme suffit à la provoquer »..Source : le sexe premier d' Elisabeth Goulde
Le caractère femelle originel de tous les êtres humains se reflète dans la croyance antique, exprimée par Platon dans le Banquet, que la race humaine était autrefois unisexe – le mâle et la femelle combinés dans un corps de femme s’autofécondant.
Les organes reproducteurs de la femme sont beaucoup plus anciens que ceux de l’homme et largement plus évolués. Même chez les mammifères inférieurs, les ovaires, l’utérus, le vagin, etc., sont similaires à ceux de la femme, montrant que le système reproducteur féminin fut l’une des premières choses perfectionnées par la nature. Par contre, les organes reproducteurs masculins, les testicules et le pénis, varient selon les espèces et au cours de l’évolution, autant que la forme du pied – du sabot à la patte. Donc, le pénis évolue apparemment pour s’adapter au vagin, et non le vagin pour s’adapter au pénis.
Le pénis s’est développé plus tardivement que la vulve ; cela s’explique par le fait que le mâle lui-même résulte d’une mutation tardive de la créature femelle originelle. Car l’homme n’est qu’une femme imparfaite. Les généticiens et les physiologistes nous disent que le chromosome Y qui produit les mâles est un chromosome X – le chromosome femelle – cassé et déformé. Toutes les femmes ont deux chromosomes X, tandis que l’homme possède un chromosome X provenant de sa mère et un chromosome Y de son père. Il semble très logique que ce petit chromosome Y tordu soit une erreur génétique – un accident de la nature –, et qu’à l’origine il n’y avait qu’un seul sexe – le sexe féminin.
La reproduction par les femmes sans acte sexuel, la parthénogenèse, est non seulement possible mais se rencontre ça et là dans le monde moderne, peut-être comme un vestige atavique du seul moyen ancien de reproduction dans un monde entièrement féminin. Depuis la découverte de la preuve de la parthénogenèse par Jacques Loeb en 1911, “on sait que l’homme n’est pas nécessaire à la reproduction, et qu’un simple agent physicochimique présent dans la femme suffit à la provoquer »..Source : le sexe premier d' Elisabeth Goulde
L'homme : la seule espèce dont les mâles tuent les femelles
Françoise Héritier est anthropologue, professeure
émérite au Collège de France. elle travaille notamment sur la parenté,
les systèmes d'alliances et la question du genre. elle est l'auteure de
Masculin/Féminin: dissoudre la hiérarchie.
Françoise Héritier
sur une proposition de Rachel Mulot
Retrouvez cet article dans le numéro Hors-Série de Sciences et Avenir «Qu’est-ce que l’Homme? : 100 scientifiques répondent»; n°169 (janvier-février 2012), toujours en kiosque.
A lire également les contributions du sociologue Eric Fassin, de l'anthropologue Sarah Blaffer-Hrdy, de la biologiste Anne Fausto-Sterling (spécialiste du genre) ou encore de la neurobiologiste Catherine Vincent.
(1) Néoténie :
persistance temporaire ou permanente des formes immatures ou larvaires
durant le développement de l’organisme. Se dit aussi pour désigner des
espèces aptes à se reproduire tout en conservant leur structure
immature. L'espèce humaine a été caractérisée de néoténique parce que
l'homme naît "inachevé", que son enfance est très longue et sa puberté tardive.
Que dit-on de l’Homme ?
On répond spontanément à cette question qu’il est à la fois un animal
comme les autres et unique en son genre. Le seul à se tenir debout,
capacité considérée par la philosophie comme le point d’ancrage de la
conscience. Le seul à avoir développé des mains préhensiles, un grand
cerveau, un gosier apte au langage.
Le seul capable de transmettre de l’information sous forme de représentations. Le seul capable
d’imaginer et de prévoir (est-ce si sûr ?). Le seul capable de dominer
la nature. Le seul doté du rire (mais les chimpanzés rient et se
moquent). Le seul capable de ressentir l’injustice dès le plus jeune âge
(mais on commence à en douter). Le seul capable de perversion, disent
les psychanalystes. Le seul dont la néoténie (1) est un handicap mortel sur une longue durée…A
ces caractéristiques et à d’autres que nous pouvons subsumer sous
l’idée de conscience (de soi, des autres, du monde), j’en ajoute
volontiers une nouvelle, qui me paraît à la fois irréductible et
condensant en un point précis l’ensemble de ces différences: l’Homme est
la seule espèce où les mâles tuent les femelles de leur espèce.
On
objectera qu’il arrive que des animaux tuent des bébés au sein. C’est
le cas de mâles qui ont éliminé un rival dominant ; mais il s’agit alors
d’un comportement pour rendre les femelles réceptives, car
l’allaitement empêche l’œstrus. Les animaux connaissent certes des
hiérarchies et se livrent à des combats, mais pas entre mâles et
femelles, et les mâles ne battent délibérément ni ne tuent les femelles
de leur groupe. Ce qui signifie que le comportement d’agression des
hommes à l’égard des femmes n’est pas un effet de la nature animale et
féroce de l’Homme, mais de ce qui fait sa différence, qu’on l’appelle
conscience, intelligence ou culture.
C’est parce que l’Homme pense, érige des systèmes de pensée
intelligibles et transmissibles, qu’il a construit le système validant
la violence jusqu’au meurtre à l’égard des femelles de son espèce, qu’il
le légitime et continue de le transmettre. L’Homme est donc, certes,
doué de raison, mais c’est justement cette capacité qui le conduit à
avoir un comportement déraisonnable. Les femelles ne sont pas tuées par
leurs congénères dans les autres espèces, vraisemblablement en raison du
gaspillage en termes d’évolution que ce comportement implique. Les
mâles sont facilement remplaçables, ne serait-ce qu’en raison de la
surabondance de leur production spermatique, alors que les femelles
voient le rythme de leur vie génésique ponctué par les temps d’arrêt de la gestation et de l’allaitement.On
voit poindre ici, sur ce sujet de la violence meurtrière des hommes, la
question rebattue de la nature et de la culture, dont l’anthropologie
contemporaine montre désormais que la frontière entre les deux n’est pas
aussi claire qu’elle pouvait le paraître à Claude Lévi-Strauss. Ce
n’est pas une «nature» animale de l’Homme qui fonde la violence des
représentants d’un sexe sur l’autre, et on ne peut en déduire
l’existence d’une «nature» masculine violente, jalouse et possessive, ni
d’une «nature» féminine douce, acceptante et soumise. Un modèle mental a été élaboré dans les temps lointains du paléolithique par Homo sapiens qui a tiré parti, dans la jeunesse de ses observations, des faits physiologiques qu’il relevait et de la nécessité de leur conférer un sens.
Pourquoi, alors
qu’il y a toujours deux sexes dans chaque espèce, seul le sexe féminin
est-il capable de reproduire charnellement l’un et l’autre ? Mais
pourquoi ne le peut-il qu’après des rapports sexuels avec un mâle ? La
réponse unique à ces questions a été que les mâles mettent les enfants
dans les femelles, qui deviennent ainsi une ressource nécessaire afin
qu’ils se reproduisent. La néoténie de l’espèce et la dépendance des
nourrissons fait partie de cet engrenage.
Ce modèle explicatif, construit par l’esprit humain en des temps qui ignoraient la génétique, a connu un
succès fantastique. Il s’accompagne de conséquences parfois extrêmes?:
l’assignation des femmes à la maternité, puis au domestique, par des
moyens plus ou moins contraignants (la privation d’user librement de son
corps, d’accéder au savoir, aux situations de pouvoir, la
condescendance et le mépris…). Il s’accompagne aussi de l’appropriation
par des hommes particuliers des capacités de femmes particulières et de
la volonté de jouissance exclusive de ces capacités sexuelles,
procréatives ou productives, et donc aussi du droit à la contrainte qui
va jusqu’au meurtre.
C’est parce que l’Homme est un produit de la culture
que, seul parmi les espèces animales, il pense avoir le droit de frapper
ou de tuer des femmes dont il pense qu’elles sont à sa disposition.
Mais c’est aussi, puisqu’il ne s’agit pas d’une «nature» contraignante
de l’Homme, une raison de croire en la possibilité d’un bouleversement
radical de ces représentations archaïques infondées parvenues jusqu'à
nous.
sur une proposition de Rachel Mulot
Retrouvez cet article dans le numéro Hors-Série de Sciences et Avenir «Qu’est-ce que l’Homme? : 100 scientifiques répondent»; n°169 (janvier-février 2012), toujours en kiosque.
A lire également les contributions du sociologue Eric Fassin, de l'anthropologue Sarah Blaffer-Hrdy, de la biologiste Anne Fausto-Sterling (spécialiste du genre) ou encore de la neurobiologiste Catherine Vincent.
LISE MEITNER
Jamais on ne parle de cette femme dans les manuels scolaires, celle qui a découvert la formule de la bombe atomique. Après Hiroshima, elle a refusé de donné sa formule aux militaires et a été occultée par les étudiants en chimie. Comme elle était femme (et Juive), on lui a refusé le prix Nobel de chimie qui devait lui revenir.
Encore une preuve qu'une femme ne souhaite pas la guerre. En avez-vous entendu parler ?
Lise Meitner, (1878-1968) A Jewish scientist, she escaped from the Nazis to Sweden in 1938, and carried out the key calculations that led to the discovery of nuclear fission. Her collaborator, Otto Hahn, who stayed behind in Germany, was the sole recipient of the Nobel Prize in chemistry in 1944. In 1997 Meitner was finally honored when element 109 was named meitnerium.
Lise Meitner was an Austrian, later Swedish, physicist who worked on radioactivity and nuclear physics. Meitner was part of the team that discovered nuclear fission, an achievement for
Jamais on ne parle de cette femme dans les manuels scolaires, celle qui a découvert la formule de la bombe atomique. Après Hiroshima, elle a refusé de donné sa formule aux militaires et a été occultée par les étudiants en chimie. Comme elle était femme (et Juive), on lui a refusé le prix Nobel de chimie qui devait lui revenir.

Lise Meitner, (1878-1968) A Jewish scientist, she escaped from the Nazis to Sweden in 1938, and carried out the key calculations that led to the discovery of nuclear fission. Her collaborator, Otto Hahn, who stayed behind in Germany, was the sole recipient of the Nobel Prize in chemistry in 1944. In 1997 Meitner was finally honored when element 109 was named meitnerium.
Lise Meitner was an Austrian, later Swedish, physicist who worked on radioactivity and nuclear physics. Meitner was part of the team that discovered nuclear fission, an achievement for
Les droits des femmes gravées sur des tablettes datant de 4000 ans
Alors que pour certains, les droits des femmes semblent être une
découverte, la Turquie vient de rappeler à tous que la notion ne date
pas d’hier. Des archéologues ont retrouvé, sur un vaste site du pays,
des tablettes vieilles de 4000 ans faisant mention de tels droits.
N’en déplaisent à ceux qui mettent leur pertinence actuelle en doute, les droits des femmes existent depuis longtemps. Très. Très longtemps. Bien avant que les civilisations modernes érigent ces derniers en condition essentielle de la vie en société (à travers Déclarations des droits, Constitutions ou autres Codes Civils), d’autres avaient déjà jugé utile de graver dans le marbre les droits inaliénables attachés au sexe féminin.Dans le marbre, ou plus exactement dans les roches de la colonie de Kültepe-Kaniş-Karum, un vaste site archéologique situé dans la province de Kayseri en Turquie.
Selon Aujourd’hui la Turquie, qui rapporte l’information, des archéologues ont en effet découvert une série de témoignages écrits, compilés sur des tablettes ancestrales enfouies dans ce lieu datant de l’âge de bronze.
Certaines d’entre elles feraient en effet mention de données sociales concernant les droits des femmes, mais aussi la législation en matière de contrats de mariage.« Des droits de la femme jusqu’à l’adoption d’enfants, ou encore les mariages arrangés à la naissance, les tablettes récemment excavées incluent tout un ensemble de données sociales et civilisationnelles de l’Anatolie pré-antique », a commenté Fikri Kulakoğl de l’Université d’Ankara au site Aujourd’hui la Turquie.
Et le spécialiste de préciser : « On y trouve une lettre touchante d’une femme destinée à son mari, ou encore une lettre de complainte de telle autre au sujet de sa belle-mère. À titre d’exemple, il serait impossible de trouver de telles données dans les archives de l’Empire Ottoman ».Si la majorité des tablettes retrouvées font état de données commerciales, la mention de questions sociales sur certaines d’entre elles constitue une donnée archéologique de premier plan pour la région.
A tel point que le site de Kültepe pourrait être prochainement inscrit à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Thomas Belleaud
N’en déplaisent à ceux qui mettent leur pertinence actuelle en doute, les droits des femmes existent depuis longtemps. Très. Très longtemps. Bien avant que les civilisations modernes érigent ces derniers en condition essentielle de la vie en société (à travers Déclarations des droits, Constitutions ou autres Codes Civils), d’autres avaient déjà jugé utile de graver dans le marbre les droits inaliénables attachés au sexe féminin.Dans le marbre, ou plus exactement dans les roches de la colonie de Kültepe-Kaniş-Karum, un vaste site archéologique situé dans la province de Kayseri en Turquie.
Selon Aujourd’hui la Turquie, qui rapporte l’information, des archéologues ont en effet découvert une série de témoignages écrits, compilés sur des tablettes ancestrales enfouies dans ce lieu datant de l’âge de bronze.
Droits des femmes, adoption, mariage… Un témoignage inéditLes tablettes retrouvées, vieilles de 4000 ans, offriraient un précieux aperçu de toute la richesse culturelle des 70 000 personnes qui occupaient le lieu à l’époque.
Certaines d’entre elles feraient en effet mention de données sociales concernant les droits des femmes, mais aussi la législation en matière de contrats de mariage.« Des droits de la femme jusqu’à l’adoption d’enfants, ou encore les mariages arrangés à la naissance, les tablettes récemment excavées incluent tout un ensemble de données sociales et civilisationnelles de l’Anatolie pré-antique », a commenté Fikri Kulakoğl de l’Université d’Ankara au site Aujourd’hui la Turquie.
Et le spécialiste de préciser : « On y trouve une lettre touchante d’une femme destinée à son mari, ou encore une lettre de complainte de telle autre au sujet de sa belle-mère. À titre d’exemple, il serait impossible de trouver de telles données dans les archives de l’Empire Ottoman ».Si la majorité des tablettes retrouvées font état de données commerciales, la mention de questions sociales sur certaines d’entre elles constitue une donnée archéologique de premier plan pour la région.
A tel point que le site de Kültepe pourrait être prochainement inscrit à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Thomas Belleaud
LUCREZIA BORGIA
Elle règne au Vatican en l’absence du pape Alexandre VI.
Fille du pape accusée de tous les péchés inimaginables, dont le meurtre et l’inceste. Elle avait été punie par les historiens du Moyen Age parce qu’elle avait eu l’audace de s’asseoir sur le trône sacré de Saint Pierre, et d’émettre les instructions papales en l’absence de son père. Les accusations dévastatrices d’incestes avaient été lancées contre Lucrezia par son premier mari, un bon à rien violent, que la rupture de leur mariage avait ruiné. Il avait lancé la rumeur que Lucrezia voulait une annulation parce qu’elle entretenait des relations sexuelles avec son père et son frère. Ces ancêtres étaient des cathares qui avaient trouvé refuge en Espagne, au monastère de Montserrat.
Source : Le livre de l'Elue de Kathleen McGowan.
Elle règne au Vatican en l’absence du pape Alexandre VI.
Fille du pape accusée de tous les péchés inimaginables, dont le meurtre et l’inceste. Elle avait été punie par les historiens du Moyen Age parce qu’elle avait eu l’audace de s’asseoir sur le trône sacré de Saint Pierre, et d’émettre les instructions papales en l’absence de son père. Les accusations dévastatrices d’incestes avaient été lancées contre Lucrezia par son premier mari, un bon à rien violent, que la rupture de leur mariage avait ruiné. Il avait lancé la rumeur que Lucrezia voulait une annulation parce qu’elle entretenait des relations sexuelles avec son père et son frère. Ces ancêtres étaient des cathares qui avaient trouvé refuge en Espagne, au monastère de Montserrat.
Source : Le livre de l'Elue de Kathleen McGowan.
LES DIEUX MENTEURS
Un livre à lire de Françoise Gange, philosophe et ethno-sociologue qui s'est consacrée durant un quart de siècle à l'étude des textes mythiques. Voici un extrait du livre, Françoise s'exprime à ce sujet :
Je suis partie de l’étude de la Genèse biblique, et de ce personnage occulté de Lilith, pour découvrir qu’à Babylone et avant, à Sumer, bien avant l’émergence du Dieu Père, il avait existé un système culturel où le féminin avait un visage très différent de celui qu’il a dans l’ordre patriarcal : avec des femmes « sauvages », libres et indépendantes, comme Lilith. C’est à travers les mythes de Sumer (pays correspondant en gros à l’Irak) que j’ai pu comprendre comment l’humanité était passée d’une polarité féminine sacrée à la conception du divin mâle qui a entraîné la domination de l’homme. C’est là qu’on découvre l’origine de cette Chute, au sens métaphysique, du féminin qui de sacralisé va être démonisé dans la « deuxième histoire ».
Qu’avez vous découvert ?Les mythes de Sumer sont les plus anciens écrits décryptés à ce jour, et c’est là que commence l’histoire écrite. On y découvre des sociétés gravitant autour d’un divin féminin, et autour de valeurs radicalement différentes de celles qui fondent l’ordre patriarcal : rapports non hiérarchiques, valeurs nourricières et de partage, sans aucune verticalité, ce sont des valeurs d’échange, dans une ambiance de respect et de confraternité entre les différents éléments qui constituent le vivant, la nature y est respectée et vénérée comme étant la création de la Mère, aimante et nourricière. On peut voir à travers les mythes, tant ceux de Sumer que ceux de l’Égypte ancienne pré-dynastique, que cette culture de la Déesse favorise les arts, la musique, la danse, qu’elle vénère la beauté…. Les temples sont le théâtre de la hiérogamie : on y pratique l’union sacrée du principe féminin et masculin. La notion de péché n’existe pas. On magnifie la vie sous toutes ses formes et d’abord sous celle de l’union sacrée des deux principes vitaux. Ces temples ont le plus souvent la forme de la ziggurat, ou temple à degrés, plantés d’arbres sur chacun des degrés, pour figurer la montagne primordiale, le sommet de la ziggurat étant symboliquement le point sacré, où le ciel et la terre se rencontrent.La Terre est vue comme le corps de la Grande Mère. Terre où on ensevelit les morts en position fœtale pour qu’ils renaissent vers une nouvelle vie. Ce symbolisme de la terre, matrice des renaissances, étant on le voit profondément différent, quant à son sens, de la pratique de l’enterrement tel que nous le connaissons, dans un système où la terre a été assimilée à la poussière : « Tu n’es que poussière et tu retourneras à la poussière »…Quand on voyage dans les îles de la Méditerranée, sur les traces de la Déesse à Malte, Chypre ou en Crète… on peut encore y voir les vestiges des grands temples de la Déesse, de forme ronde, trilobée et vus d’avion, certains (à Malte en particulier) ont la forme des Vénus paléolithiques, aux hanches gonflées, généreuses…. On a retrouvé en Anatolie (Turquie), des salles souterraines dédiées à l’ accouchement sacré : les murs y sont peints en rouge et portent des reliefs représentant la Déesse Mère qui met au monde son fils, symbolisé sous les traits d’un petit taureau. A cette époque, tous les hommes sont les « fils de la Mère », l’homme est associé à la douceur, au plaisir, goûtant notamment ceux de la chair. Il participe à la vie du temple, y est vraisemblablement danseur, musicien. La culture de la Déesse n’étant étayée sur aucune domination et sur le respect de la nature, le temps de l’homme n’est accaparé par aucun des « grands travaux » qui plus tard, en patriarcat, exténueront le fils, le frère, comme le mari ainsi que le dit l’épopée de Gilgamesh.On sait que la femme est agricultrice, potière, musicienne, danseuse…La grande Prêtresse gère l’économie, les affaires de la cité, entourée d’un conseil d’anciens. Le mariage patriarcal (dominant/dominée) n’existe pas encore et on a tout lieu de croire que le couple est libre, non nécessairement stable. Chez les « Na » de Chine, survivance des temps où la société était matrilinéaire, l’homme et la femme pratiquent une union libre et « furtive », c’est à dire que l’homme rend visite à la femme mais ne séjourne pas au foyer de celle-ci. Il est quant à lui rattaché au foyer de sa mère et de ses sœurs, où il tient un rôle important auprès des enfants de celles-ci. Cette organisation où c’est, non le père mais l’oncle maternel qui est important pour les enfants, se retrouve aussi en Afrique noire. Le père géniteur n’est pas responsable de ses enfants, en tous cas pas nécessairement : il peut s’en occuper, payer pour eux un certain nombre de choses, mais il n’y est pas obligé. C’est vis à vis de ses neveux et nièces qu’il joue le rôle important de modèle masculin. Modèle qui ici encore semble plutôt de douceur, de tendresse que d’autorité. Cette répartition des tâches, très différente de notre modèle actuel, apparaît harmonieuse, étrangère aux notions patriarcales de verticalité, de hiérarchie et de contrôle.Le premier roi patriarche Gilgamesh (Héraclès) est l’un des premiers héros qui va ensevelir la culture de la Déesse car il amène les valeurs de l’homme conquérant, c’est à dire guerrier. Son époque se situe vers -2800 avant notre ère, à l’Age du Bronze. Après cette date, le culte de la Déesse ne s’est arrêté partout , ni même à Sumer car les peuples de la Déesse ont résisté longtemps à la montée de la nouvelle idéologie dont les valeurs leur étaient incompréhensibles et inacceptables, mais cette période signe les débuts de l’ensevelissement de la Déesse. L’épopée de Gilgamesh se situe à Uruk, l’une des cités-états qui composaient le territoire de Sumer, structurée autour de la Déesse et de ses Grandes Prêtresses, cité que le héros vient conquérir avec une troupe armée, détruisant les temples, incendiant champs et habitations, soumettant les habitants par une attaque en règle qui se révèle comme étant l’une des toutes premières guerres de l’histoire. Ce qui est très important pour la compréhension de l’histoire, est qu’on s’aperçoit bien vite que chaque mythe, de Sumer (mais aussi grecs, Égyptiens, Indiens….) présentent plusieurs strates superposées.La première strate, la plus ancienne, est l’œuvre des partisans de la Déesse et selon différents indices, elle est l’œuvre des Grandes Prêtresses, qui étaient des lettrées, l’une d’elle, dont l’histoire a conservé le nom, Nisaba, est appelée « l’experte en tablettes », terme qui fait référence au support écrit des mythes : des tablettes d’argile sur lesquelles on écrivait avec un calame quand l’argile était encore humide et tendre. La deuxième strate, postérieure, est patriarcale et chante la louange des héros et des Dieux qui sont venus renverser et remplacer la Déesse. Souvent, il existe d’autres strates encore, de plus en plus patriarcales au fil des époques.Les trames patriarcales ont généralement conservé les personnages et toute la symbolique de la strate originelle, mais en lui donnant un tout autre sens, de telle façon que ce qui était magnifié dans la première strate, s’y trouve démonisé dans la deuxième : les héros et les Dieux conquérants apparaissant par exemple comme les Créateurs et les Sauveurs du monde, tandis que la Déesse, ses filles et ses fils y tiennent le rôle de démons et de monstres. C’est ainsi que Gilgamesh qui est présenté dans les strates patriarcales, comme un conquérant magnifique, brave, grand et fort, un mâle accompli au courage sans faille, a en fait une autre facette.A certains endroits de la version sumérienne (première version, la plus ancienne) du mythe, une autre vérité se fait jour : on apprend tout à coup, que « Gilgamesh est un violent et un rustre, un soudard cruel qui viole toutes les filles d’Uruk, ou encore qu’il enlève les fils à leur mère, et qu’il épuise les hommes de la ville vaincue, dans des travaux exténuants… ». On est ici en présence de deux versions opposées du même personnage : l’une a été rédigée par les alliés du héros, c’est à dire les conquérants qui ont vaincus la ville d’Uruk ,et l’autre est racontée par les « fils et les filles de la Déesse », les vaincus, qui voient en Gilgamesh un usurpateur, un pilleur et un violeur.Gilgamesh, fondateur de l’ordre patriarcal et qui inspirera directement le personnage grec d’Héraclès, est l’ancêtre de notre culture violente, tournée vers la conquête sans fin des biens matériels et la désacralisation du monde, désacralisation du féminin et de l’union d’amour entre les deux grands principes masculin et féminin… Plus tard arriveront dans une suite malheureusement « logique », la violence généralisée, le non respect des équilibres naturels, la pollution, l‘épuisement des ressources de la terre, les armes à destruction massive.. .
Un livre à lire de Françoise Gange, philosophe et ethno-sociologue qui s'est consacrée durant un quart de siècle à l'étude des textes mythiques. Voici un extrait du livre, Françoise s'exprime à ce sujet :
Je suis partie de l’étude de la Genèse biblique, et de ce personnage occulté de Lilith, pour découvrir qu’à Babylone et avant, à Sumer, bien avant l’émergence du Dieu Père, il avait existé un système culturel où le féminin avait un visage très différent de celui qu’il a dans l’ordre patriarcal : avec des femmes « sauvages », libres et indépendantes, comme Lilith. C’est à travers les mythes de Sumer (pays correspondant en gros à l’Irak) que j’ai pu comprendre comment l’humanité était passée d’une polarité féminine sacrée à la conception du divin mâle qui a entraîné la domination de l’homme. C’est là qu’on découvre l’origine de cette Chute, au sens métaphysique, du féminin qui de sacralisé va être démonisé dans la « deuxième histoire ».
Qu’avez vous découvert ?Les mythes de Sumer sont les plus anciens écrits décryptés à ce jour, et c’est là que commence l’histoire écrite. On y découvre des sociétés gravitant autour d’un divin féminin, et autour de valeurs radicalement différentes de celles qui fondent l’ordre patriarcal : rapports non hiérarchiques, valeurs nourricières et de partage, sans aucune verticalité, ce sont des valeurs d’échange, dans une ambiance de respect et de confraternité entre les différents éléments qui constituent le vivant, la nature y est respectée et vénérée comme étant la création de la Mère, aimante et nourricière. On peut voir à travers les mythes, tant ceux de Sumer que ceux de l’Égypte ancienne pré-dynastique, que cette culture de la Déesse favorise les arts, la musique, la danse, qu’elle vénère la beauté…. Les temples sont le théâtre de la hiérogamie : on y pratique l’union sacrée du principe féminin et masculin. La notion de péché n’existe pas. On magnifie la vie sous toutes ses formes et d’abord sous celle de l’union sacrée des deux principes vitaux. Ces temples ont le plus souvent la forme de la ziggurat, ou temple à degrés, plantés d’arbres sur chacun des degrés, pour figurer la montagne primordiale, le sommet de la ziggurat étant symboliquement le point sacré, où le ciel et la terre se rencontrent.La Terre est vue comme le corps de la Grande Mère. Terre où on ensevelit les morts en position fœtale pour qu’ils renaissent vers une nouvelle vie. Ce symbolisme de la terre, matrice des renaissances, étant on le voit profondément différent, quant à son sens, de la pratique de l’enterrement tel que nous le connaissons, dans un système où la terre a été assimilée à la poussière : « Tu n’es que poussière et tu retourneras à la poussière »…Quand on voyage dans les îles de la Méditerranée, sur les traces de la Déesse à Malte, Chypre ou en Crète… on peut encore y voir les vestiges des grands temples de la Déesse, de forme ronde, trilobée et vus d’avion, certains (à Malte en particulier) ont la forme des Vénus paléolithiques, aux hanches gonflées, généreuses…. On a retrouvé en Anatolie (Turquie), des salles souterraines dédiées à l’ accouchement sacré : les murs y sont peints en rouge et portent des reliefs représentant la Déesse Mère qui met au monde son fils, symbolisé sous les traits d’un petit taureau. A cette époque, tous les hommes sont les « fils de la Mère », l’homme est associé à la douceur, au plaisir, goûtant notamment ceux de la chair. Il participe à la vie du temple, y est vraisemblablement danseur, musicien. La culture de la Déesse n’étant étayée sur aucune domination et sur le respect de la nature, le temps de l’homme n’est accaparé par aucun des « grands travaux » qui plus tard, en patriarcat, exténueront le fils, le frère, comme le mari ainsi que le dit l’épopée de Gilgamesh.On sait que la femme est agricultrice, potière, musicienne, danseuse…La grande Prêtresse gère l’économie, les affaires de la cité, entourée d’un conseil d’anciens. Le mariage patriarcal (dominant/dominée) n’existe pas encore et on a tout lieu de croire que le couple est libre, non nécessairement stable. Chez les « Na » de Chine, survivance des temps où la société était matrilinéaire, l’homme et la femme pratiquent une union libre et « furtive », c’est à dire que l’homme rend visite à la femme mais ne séjourne pas au foyer de celle-ci. Il est quant à lui rattaché au foyer de sa mère et de ses sœurs, où il tient un rôle important auprès des enfants de celles-ci. Cette organisation où c’est, non le père mais l’oncle maternel qui est important pour les enfants, se retrouve aussi en Afrique noire. Le père géniteur n’est pas responsable de ses enfants, en tous cas pas nécessairement : il peut s’en occuper, payer pour eux un certain nombre de choses, mais il n’y est pas obligé. C’est vis à vis de ses neveux et nièces qu’il joue le rôle important de modèle masculin. Modèle qui ici encore semble plutôt de douceur, de tendresse que d’autorité. Cette répartition des tâches, très différente de notre modèle actuel, apparaît harmonieuse, étrangère aux notions patriarcales de verticalité, de hiérarchie et de contrôle.Le premier roi patriarche Gilgamesh (Héraclès) est l’un des premiers héros qui va ensevelir la culture de la Déesse car il amène les valeurs de l’homme conquérant, c’est à dire guerrier. Son époque se situe vers -2800 avant notre ère, à l’Age du Bronze. Après cette date, le culte de la Déesse ne s’est arrêté partout , ni même à Sumer car les peuples de la Déesse ont résisté longtemps à la montée de la nouvelle idéologie dont les valeurs leur étaient incompréhensibles et inacceptables, mais cette période signe les débuts de l’ensevelissement de la Déesse. L’épopée de Gilgamesh se situe à Uruk, l’une des cités-états qui composaient le territoire de Sumer, structurée autour de la Déesse et de ses Grandes Prêtresses, cité que le héros vient conquérir avec une troupe armée, détruisant les temples, incendiant champs et habitations, soumettant les habitants par une attaque en règle qui se révèle comme étant l’une des toutes premières guerres de l’histoire. Ce qui est très important pour la compréhension de l’histoire, est qu’on s’aperçoit bien vite que chaque mythe, de Sumer (mais aussi grecs, Égyptiens, Indiens….) présentent plusieurs strates superposées.La première strate, la plus ancienne, est l’œuvre des partisans de la Déesse et selon différents indices, elle est l’œuvre des Grandes Prêtresses, qui étaient des lettrées, l’une d’elle, dont l’histoire a conservé le nom, Nisaba, est appelée « l’experte en tablettes », terme qui fait référence au support écrit des mythes : des tablettes d’argile sur lesquelles on écrivait avec un calame quand l’argile était encore humide et tendre. La deuxième strate, postérieure, est patriarcale et chante la louange des héros et des Dieux qui sont venus renverser et remplacer la Déesse. Souvent, il existe d’autres strates encore, de plus en plus patriarcales au fil des époques.Les trames patriarcales ont généralement conservé les personnages et toute la symbolique de la strate originelle, mais en lui donnant un tout autre sens, de telle façon que ce qui était magnifié dans la première strate, s’y trouve démonisé dans la deuxième : les héros et les Dieux conquérants apparaissant par exemple comme les Créateurs et les Sauveurs du monde, tandis que la Déesse, ses filles et ses fils y tiennent le rôle de démons et de monstres. C’est ainsi que Gilgamesh qui est présenté dans les strates patriarcales, comme un conquérant magnifique, brave, grand et fort, un mâle accompli au courage sans faille, a en fait une autre facette.A certains endroits de la version sumérienne (première version, la plus ancienne) du mythe, une autre vérité se fait jour : on apprend tout à coup, que « Gilgamesh est un violent et un rustre, un soudard cruel qui viole toutes les filles d’Uruk, ou encore qu’il enlève les fils à leur mère, et qu’il épuise les hommes de la ville vaincue, dans des travaux exténuants… ». On est ici en présence de deux versions opposées du même personnage : l’une a été rédigée par les alliés du héros, c’est à dire les conquérants qui ont vaincus la ville d’Uruk ,et l’autre est racontée par les « fils et les filles de la Déesse », les vaincus, qui voient en Gilgamesh un usurpateur, un pilleur et un violeur.Gilgamesh, fondateur de l’ordre patriarcal et qui inspirera directement le personnage grec d’Héraclès, est l’ancêtre de notre culture violente, tournée vers la conquête sans fin des biens matériels et la désacralisation du monde, désacralisation du féminin et de l’union d’amour entre les deux grands principes masculin et féminin… Plus tard arriveront dans une suite malheureusement « logique », la violence généralisée, le non respect des équilibres naturels, la pollution, l‘épuisement des ressources de la terre, les armes à destruction massive.. .
Manuscrits de Nag Hammadi (écarté par le Vatican).
Voici deux passages amenant à la réflexion. Il est clair qu'il est ici question du Hiérogamos (l'union sacrée), la réunion des polarités féminines et masculines amenant à l'éveil, à la vie éternelle. Ici le Saint-Esprit est la mère originelle qui nous a engendré (l'église catholique se garde bien de l'affirmer évidemment). Le terme "vierge" désigne une femme non mariée, non dépendante d'un homme (mais qui peut être pénétrée).
P121
Une chambre nuptiale n'est pas pour les animaux, ni pour les esclaves, ni pour les femmes profanées ; mais elle est pour les hommes libres et les vierges. Par le saint Esprit, nous sommes à nouveau engendrés, mais nous sommes engendrés par le Christ dans le deux. Nous sommes oints par l'esprit. Lorsque nous étions engendrés, nous étions unis. Personne ne peut se voir sans lumière, que ce soit dans l'eau ou dans un miroir. Tu ne peux pas te voir non plus dans la lumière sans eau ou sans miroir. Pour cette raison il convient de baptiser dans les deux : dans la lumière et l'eau.
P122
Le baptême comporte la résurrection [et la] rédemption ; la rédemption ( a lieu ) dans la chambre nuptiale. Mais la chambre nuptiale est dans ce qui est supérieur à [...] tu ne trouveras pas [...] sont ceux qui prient [...] Jéru- salem. [...] Jérusalem qui [...] Jérusalem, [...] ceux sont appelés le saint des saints [... le] voile a été déchiré [...] la chambre nuptiale sauf l'image [...] au-dessus. Pour cette raison son voile a été déchiré de haut en bas. Car il convenait que certains du bas aillent en haut.
Voici deux passages amenant à la réflexion. Il est clair qu'il est ici question du Hiérogamos (l'union sacrée), la réunion des polarités féminines et masculines amenant à l'éveil, à la vie éternelle. Ici le Saint-Esprit est la mère originelle qui nous a engendré (l'église catholique se garde bien de l'affirmer évidemment). Le terme "vierge" désigne une femme non mariée, non dépendante d'un homme (mais qui peut être pénétrée).
P121
Une chambre nuptiale n'est pas pour les animaux, ni pour les esclaves, ni pour les femmes profanées ; mais elle est pour les hommes libres et les vierges. Par le saint Esprit, nous sommes à nouveau engendrés, mais nous sommes engendrés par le Christ dans le deux. Nous sommes oints par l'esprit. Lorsque nous étions engendrés, nous étions unis. Personne ne peut se voir sans lumière, que ce soit dans l'eau ou dans un miroir. Tu ne peux pas te voir non plus dans la lumière sans eau ou sans miroir. Pour cette raison il convient de baptiser dans les deux : dans la lumière et l'eau.
P122
Le baptême comporte la résurrection [et la] rédemption ; la rédemption ( a lieu ) dans la chambre nuptiale. Mais la chambre nuptiale est dans ce qui est supérieur à [...] tu ne trouveras pas [...] sont ceux qui prient [...] Jéru- salem. [...] Jérusalem qui [...] Jérusalem, [...] ceux sont appelés le saint des saints [... le] voile a été déchiré [...] la chambre nuptiale sauf l'image [...] au-dessus. Pour cette raison son voile a été déchiré de haut en bas. Car il convenait que certains du bas aillent en haut.
dimanche 8 janvier 2017
La beauté d'une femme
Pendant les temps ou se font les concours de beauté ou la plupart de peuple font des commentaires autour de ça, je me sens toujours un peu consternée. La femme est
mille fois plus des choses que "la plus belle" "la plus bonne" "la plus
grande" "la plus sexy". Pour quoi on continue à voter ? Pour quelle
raison on continue à réduire à la femme a être seulement un morceaux de
viande cotizable, un emballage vide qui vaut plus si ressemble le plus aux paramètres de beauté imposés pour la
mode ? Quel valeur y a vraiment sur ça ? Pour quelle raison n'existe
pas des émissions qui récompense d'autres caractéristiques des femmes
?beaucoup plus commun à toutes les femmes ? La femme donne de la vie,
elle est capable de supporter des heures de douleur et avoir la force
quand même de continuer a amener des bebes au monde, la femme est
intuitive, créative, compasiva, sensible, pasional, elle a un lien très
forte avec tous les mystères de la nature et peut guérir avec, elle sait
faire bcp avec peu ou rien même, elle sait renaitre de la morte toutes les fois qu'on la blesse, elle
sait pardonner, oublier et une fois de nouveaux se mettre à danser. Les
femmes sont TOUTES fortes, et courageuses, et drôles, et admirables, et
aimables, elles sont TOUTES belles, et inspirantes, et guerrières, et
sensuelles, elles sont toutes magiques et vastes.
Arrêtons alors un peu avec le minuscule regard superficiel sur nous svp, donnez nous la place qu'on mérite, c'est assez beaucoup plus grande que être miss quelque chose. Natalia Doco
Arrêtons alors un peu avec le minuscule regard superficiel sur nous svp, donnez nous la place qu'on mérite, c'est assez beaucoup plus grande que être miss quelque chose. Natalia Doco
SYMBOLISME DU CROISSANT ET DU CHIFFRE 13
Le croissant de lune était sacré au temps de la déesse, dans l’antiquité, il était habituel de rendre la justice pendant la nouvelle lune.
Le temps se mesurait par les phases de la lune, et “dans toutes les langues, la lune doit son nom au fait que les hommes mesurent le temps grâce à elle”. Les mots “menstrues” et “menstruation” viennent de là, de même que “mensuration”, mesure. L’année lunaire du calendrier matriarcal comprenait treize mois – donc le chiffre treize porte malheur, toutes les survivances des anciennes gynécocraties européennes étant signes de malheur et de mauvais augure selon l’église chrétienne. Les treize mois lunaires s’appellent encore en Angleterre “les mois de droit coutumier”, et ont tous vingt-huit jours. “Le chiffre 28 était sacré, du fait que la lune était adorée comme une femme, dont le cycle menstruel est de vingt-huit jours et qu’il figure aussi la durée exacte de la révolution de la lune autour du soleil… Le système fut probablement établi dans la Sumer matriarcale”. À l’aube des temps, les mystérieuses pluies rouges, dont on parle encore régulièrement dans la presse mondiale en termes de “pluies de sang”, étaient attribuées au sang menstruel de la déesse lune. Et le symbole génétique moderne représentant la femme, le petit signe + sous un 0, est réellement l’ancien pictogramme de la Grande Déesse – la croix aux bras égaux surmontée de la pleine lune.
Le croissant de lune était sacré au temps de la déesse, dans l’antiquité, il était habituel de rendre la justice pendant la nouvelle lune.
Le temps se mesurait par les phases de la lune, et “dans toutes les langues, la lune doit son nom au fait que les hommes mesurent le temps grâce à elle”. Les mots “menstrues” et “menstruation” viennent de là, de même que “mensuration”, mesure. L’année lunaire du calendrier matriarcal comprenait treize mois – donc le chiffre treize porte malheur, toutes les survivances des anciennes gynécocraties européennes étant signes de malheur et de mauvais augure selon l’église chrétienne. Les treize mois lunaires s’appellent encore en Angleterre “les mois de droit coutumier”, et ont tous vingt-huit jours. “Le chiffre 28 était sacré, du fait que la lune était adorée comme une femme, dont le cycle menstruel est de vingt-huit jours et qu’il figure aussi la durée exacte de la révolution de la lune autour du soleil… Le système fut probablement établi dans la Sumer matriarcale”. À l’aube des temps, les mystérieuses pluies rouges, dont on parle encore régulièrement dans la presse mondiale en termes de “pluies de sang”, étaient attribuées au sang menstruel de la déesse lune. Et le symbole génétique moderne représentant la femme, le petit signe + sous un 0, est réellement l’ancien pictogramme de la Grande Déesse – la croix aux bras égaux surmontée de la pleine lune.
Si
le chiffre 13 devint un signe de malheur du fait de son lien avec les
gynécocraties, d’autres symboles du pouvoir féminin subsistèrent en tant
que fétiches porte-bonheur. Cela porte chance aussi de voir la nouvelle
lune par-dessus une épaule gauche – le côté gauche étant le côté féminin. C’est pour
cette raison, cependant, que la gauche devint la face obscure et le mot
latin pour gauche – sinister – prit une connotation maléfique.Tous
les objets en forme de croissant représentent la déesse et le principe
féminin, y compris le croissant de la vieille Russie et des drapeaux
turc et libyen, le drapeau au croissant ayant été à l’origine l’emblème
d’une légion romaine qu’arboraient les légions dédiées à la déesse. Les
lignes courbes en forme de croissant creusées dans les pierres des
cathédrales médiévales, qui mystifièrent ainsi les “antiquaires” du 19
ème siècle, étaient en réalité des invocations masquées de la déesse. Le
symbole de la vulve consiste en deux croissants se rejoignant aux extrémités, symbole qui abonde dans l’Irlande chrétienne.
L’ovale pointu, formé en joignant ainsi des croissants, et enfermé dans
un delta se retrouve sur des rochers sculptés depuis les temps
préhistoriques jusqu’au Moyen-âge. Ce phénomène peut être rapproché
aujourd’hui du mot de quatre lettres que l’on trouve fréquemment gravé
ou inscrit sur les murs des chambres et des toilettes pour homme.
Et si les femmes, les biches ou tous êtres n'étant pas un homme XY ne peuvent atteindre l'éveil
(comme les hommes XY ont rajouté dans le texte), alors je serai une femme, une biche, un crocodile et le moustique dans ta chambre!
Les actes parlent d'eux-mêmes, les paroles des hommes sont comme la flûte qui veut charmer les serpents!
nous savions que les écrits seraient falsifiés,
nous avons traversé longtemps dans les mondes, nous t'avons cherché à la limite de l'espoir et nous t'avons trouvé dans un château de paille au pied des montagnes.
par la force des sages et le pouvoir des érudits nous t'avons offert la perle, la naissance de ta véritable nature et tu es né de toi-même, victorieux.
c'est pour cela que nous t'avons demandé de garder la vérité dans ton coeur-esprit et de la transmettre dans l'oreille.
N'écris jamais la vérité, le papier déjà la trahirait. Tsering Deulkar.
(comme les hommes XY ont rajouté dans le texte), alors je serai une femme, une biche, un crocodile et le moustique dans ta chambre!
Les actes parlent d'eux-mêmes, les paroles des hommes sont comme la flûte qui veut charmer les serpents!
nous savions que les écrits seraient falsifiés,
nous avons traversé longtemps dans les mondes, nous t'avons cherché à la limite de l'espoir et nous t'avons trouvé dans un château de paille au pied des montagnes.
par la force des sages et le pouvoir des érudits nous t'avons offert la perle, la naissance de ta véritable nature et tu es né de toi-même, victorieux.
c'est pour cela que nous t'avons demandé de garder la vérité dans ton coeur-esprit et de la transmettre dans l'oreille.
N'écris jamais la vérité, le papier déjà la trahirait. Tsering Deulkar.
MARIE MADELEINE enfin reconnue apôtre
Par décision du pape François, la sainte Marie-Madeleine, le 22 juillet, ne sera plus une simple "mémoire obligatoire", mais deviendra une "fête liturgique", a fait savoir la Congrétation pour le culte divin et la discipline des sacrements le 10 juin 2016.
Cette décision invite à approfondir “la dignité de la femme, la nouvelle évangélisation et la grandeur du mystère de la miséricorde divine“, explique Mgr Arthur Roche, secrétaire du dicastère. Le dicastère chargé de la liturgie a publié un nouveau décret, daté du 3 juin dernier élevant la célébration de sainte Marie-Madeleine au rang de fête dans le calendrier romain général. Lors de la célébration d’une “fête liturgique“, degré intermédiaire entre la mémoire et la solennité, les lectures de la messe et de l’office sont propres à ce jour.
Dans le contexte du Jubilé de la miséricorde, explique Mgr Roche dans un article à paraître, fait
couler beaucoup d’encre dans la littérature, est parfois présentée comme une femme de mauvaise vie et par certains comme la maîtresse ou la concubine du Christ. Elle fut, selon les évangiles, la première témoin de la résurrection du Seigneur et la première à la rapporter aux apôtres. Avec eux, elle évangélisa les nations, jusqu’en Gaule.
Pour toutes ces raisons, assure le prélat britannique, “il est juste que la célébration liturgique de cette femme ait le même rang de fête que les apôtres dans le calendrier romain général“. La liturgie fera donc désormais ressortir “la mission spéciale“ de Marie-Madeleine, “exemple de vraie et authentique évangélisatrice, modèle pour toute Cette décision invite à approfondir “la dignité de la femme, la nouvelle évangélisation et la grandeur du mystère de la miséricorde divine“, explique Mgr Arthur Roche, secrétaire du dicastère.
Le dicastère chargé de la liturgie a publié un nouveau décret, daté du 3 juin dernier élevant la célébration de sainte Marie-Madeleine au rang de fête dans le calendrier romain général. Lors de la célébration d’une “fête liturgique“, degré intermédiaire entre la
mémoire et la solennité, les lectures de la messe et de l’office sont propres à ce jour.
femme dans l’Eglise“. Selon la tradition, son tombeau se trouve à Saint-Maximin, près de la Sainte-Baume en Provence, dans le sud de la France. (cath.ch-apic/imedia/mp)Source: www.mariemadeleine.fr
Par décision du pape François, la sainte Marie-Madeleine, le 22 juillet, ne sera plus une simple "mémoire obligatoire", mais deviendra une "fête liturgique", a fait savoir la Congrétation pour le culte divin et la discipline des sacrements le 10 juin 2016.
Cette décision invite à approfondir “la dignité de la femme, la nouvelle évangélisation et la grandeur du mystère de la miséricorde divine“, explique Mgr Arthur Roche, secrétaire du dicastère. Le dicastère chargé de la liturgie a publié un nouveau décret, daté du 3 juin dernier élevant la célébration de sainte Marie-Madeleine au rang de fête dans le calendrier romain général. Lors de la célébration d’une “fête liturgique“, degré intermédiaire entre la mémoire et la solennité, les lectures de la messe et de l’office sont propres à ce jour.
Dans le contexte du Jubilé de la miséricorde, explique Mgr Roche dans un article à paraître, fait
couler beaucoup d’encre dans la littérature, est parfois présentée comme une femme de mauvaise vie et par certains comme la maîtresse ou la concubine du Christ. Elle fut, selon les évangiles, la première témoin de la résurrection du Seigneur et la première à la rapporter aux apôtres. Avec eux, elle évangélisa les nations, jusqu’en Gaule.
Pour toutes ces raisons, assure le prélat britannique, “il est juste que la célébration liturgique de cette femme ait le même rang de fête que les apôtres dans le calendrier romain général“. La liturgie fera donc désormais ressortir “la mission spéciale“ de Marie-Madeleine, “exemple de vraie et authentique évangélisatrice, modèle pour toute Cette décision invite à approfondir “la dignité de la femme, la nouvelle évangélisation et la grandeur du mystère de la miséricorde divine“, explique Mgr Arthur Roche, secrétaire du dicastère.
Le dicastère chargé de la liturgie a publié un nouveau décret, daté du 3 juin dernier élevant la célébration de sainte Marie-Madeleine au rang de fête dans le calendrier romain général. Lors de la célébration d’une “fête liturgique“, degré intermédiaire entre la
mémoire et la solennité, les lectures de la messe et de l’office sont propres à ce jour.
femme dans l’Eglise“. Selon la tradition, son tombeau se trouve à Saint-Maximin, près de la Sainte-Baume en Provence, dans le sud de la France. (cath.ch-apic/imedia/mp)Source: www.mariemadeleine.fr
HOMMAGE A LA MÈRE ÉTERNELLE
Vidéo dédiée à la Déesse et à l'Ancienne Religion, à son histoire, et à son pouvoir.
https://www.youtube.com/watch?v=wYXdF6dDr0Ehttps://www.youtube.com/watch?v=wYXdF6dDr0E
Vidéo dédiée à la Déesse et à l'Ancienne Religion, à son histoire, et à son pouvoir.
https://www.youtube.com/watch?v=wYXdF6dDr0Ehttps://www.youtube.com/watch?v=wYXdF6dDr0E

La version des commencements est ici la suivante :
"Alors surgit....de la grande Lumière, la Puissance vivante, la Mère de ceux qui sont saints et incorruptibles, la Grande Puissance, la Mirothée, et elle donna naissance à Adamas Adam), le premier Homme, celui à partir duquel tout est venu..." Yahvé étant venu effacer la Mère et usurper ses pouvoirs, pour se présenter comme l'unique et le créateur.
Extrait du livre de Françoise Gange : Jésus et les femmes.
ISHTARITU
Nommée par les grecs la caste des prostituées sacrées, les ishtaritus, offraient leurs corps aux fidèles du temple mais n'en restaient pas moins vierges.
A l'arrière du temple, au cœur de petites chapelles, les Ishtaritu, prostituées sacrées, se donnaient aux passants en échange d’offrandes pour le temple. Tout homme déposant sa semence dans la chair consacrée d’une Ishtaritu devait être à son tour ensemencé par le divin. Le ventre de ces femmes, éternellement vierge, symbolisait la terre sainte, terre mère primordiale, que l’homme avait perdue dans les eaux souterraines de sa mémoire et qu’il devait labourer, fertiliser, abreuver de sa sueur et de son désir pour la reconquérir, tel Nabuchodonosor faisant surgir des pierres les jardins suspendus pour la princesse Amytis.Le don de l’Ishtaritu ne se réduisait pas au corps, à l’instar de ces prostituées profanes, hommes et femmes, qui vendaient leurs services dans les tavernes et aux abords de la ville.Le don de l’Ishtaritu exigeait de l’homme qu’il s’abandonne au divin dans sa totalité, corps et âme, qu’il se laisse ébranler jusque dans ses profondeurs, que tous les repères illusoires de ce monde se dissolvent dans ce retour à la terre originelle, pour qu’il embrasse son reflet et qu’au creux de ce corps sacré, dans le cri muet de l’orgasme, nish libi, ou "lever du cœur", il puisse accoucher de lui-même.
Ishtar régnait sur l'amour comme sur la guerre car l’amour initié par Ishtar impliquait la mort de toutes les certitudes, l’effondrement de tous les remparts.
Pour accéder à cet amour, il fallait mener un combat acharné contre soi-même, contre la peur inspirée par la béance des femmes, accepter de s’y perdre, de plonger dans ses ténèbres. Cet amour-là ne pouvait naître qu’à travers la mort, non pas la mort stérile, fin de toute vie, réservée aux ignorants, mais la mort qui conduit à la mutation de l’être, à la germination de l’homme nouveau. La mort qui engendre la vie.
Ishtar était sœur d’Ereshkigal, reine de la mort et des enfers, mais aussi sœur de Shamash, seigneur du soleil et de la lumière. Elle était la clé qui mène à l’un ou l’autre de ces aspects de l’être.
"Ce qui est noir, je le fais blanc et je fais blanc ce qui est noir."
Encore fallait-il être humble, tel Dumuzi le berger, pour accepter de mourir en elle.
Tel n’était pas le cas de la majorité des hommes. Tel n’était pas le cas du grand héros Gilgamesh, valeureux mais aveuglé par son orgueil, auquel Ishtar s’était pourtant offerte. Lui qui cherchait éperdument le secret d’immortalité, perdit à jamais la possibilité d’y accéder en refusant de partager la couche de la déesse. Comment un tel héros qui avait combattu avec tant de fougue Humbaba, le monstre gardien de la forêt de cèdres, avait-il pu craindre de mourir dans les bras d’une déesse?
Source: Le mariage sacré de S.N. Kramer.
Nommée par les grecs la caste des prostituées sacrées, les ishtaritus, offraient leurs corps aux fidèles du temple mais n'en restaient pas moins vierges.
A l'arrière du temple, au cœur de petites chapelles, les Ishtaritu, prostituées sacrées, se donnaient aux passants en échange d’offrandes pour le temple. Tout homme déposant sa semence dans la chair consacrée d’une Ishtaritu devait être à son tour ensemencé par le divin. Le ventre de ces femmes, éternellement vierge, symbolisait la terre sainte, terre mère primordiale, que l’homme avait perdue dans les eaux souterraines de sa mémoire et qu’il devait labourer, fertiliser, abreuver de sa sueur et de son désir pour la reconquérir, tel Nabuchodonosor faisant surgir des pierres les jardins suspendus pour la princesse Amytis.Le don de l’Ishtaritu ne se réduisait pas au corps, à l’instar de ces prostituées profanes, hommes et femmes, qui vendaient leurs services dans les tavernes et aux abords de la ville.Le don de l’Ishtaritu exigeait de l’homme qu’il s’abandonne au divin dans sa totalité, corps et âme, qu’il se laisse ébranler jusque dans ses profondeurs, que tous les repères illusoires de ce monde se dissolvent dans ce retour à la terre originelle, pour qu’il embrasse son reflet et qu’au creux de ce corps sacré, dans le cri muet de l’orgasme, nish libi, ou "lever du cœur", il puisse accoucher de lui-même.
Ishtar régnait sur l'amour comme sur la guerre car l’amour initié par Ishtar impliquait la mort de toutes les certitudes, l’effondrement de tous les remparts.
Pour accéder à cet amour, il fallait mener un combat acharné contre soi-même, contre la peur inspirée par la béance des femmes, accepter de s’y perdre, de plonger dans ses ténèbres. Cet amour-là ne pouvait naître qu’à travers la mort, non pas la mort stérile, fin de toute vie, réservée aux ignorants, mais la mort qui conduit à la mutation de l’être, à la germination de l’homme nouveau. La mort qui engendre la vie.
Ishtar était sœur d’Ereshkigal, reine de la mort et des enfers, mais aussi sœur de Shamash, seigneur du soleil et de la lumière. Elle était la clé qui mène à l’un ou l’autre de ces aspects de l’être.
"Ce qui est noir, je le fais blanc et je fais blanc ce qui est noir."
Encore fallait-il être humble, tel Dumuzi le berger, pour accepter de mourir en elle.
Tel n’était pas le cas de la majorité des hommes. Tel n’était pas le cas du grand héros Gilgamesh, valeureux mais aveuglé par son orgueil, auquel Ishtar s’était pourtant offerte. Lui qui cherchait éperdument le secret d’immortalité, perdit à jamais la possibilité d’y accéder en refusant de partager la couche de la déesse. Comment un tel héros qui avait combattu avec tant de fougue Humbaba, le monstre gardien de la forêt de cèdres, avait-il pu craindre de mourir dans les bras d’une déesse?
Source: Le mariage sacré de S.N. Kramer.
PAÏEN :
Nom formé à partir du latin "paganus" signifiant "paysan" provenant lui-même du mot "pagus" qui signifie "campagne ". D'après son étymologie, ce mot signifie donc "paysan ".
Sous le règne de la déesse mère, Innana refusait d'épouser le berger, sa préférence allant au fermier qui semait la vie. Tout un symbole qui en dit long....
Prenons conscience qu'actuellement le combat qui se joue nous fera revivre l'âge d'or ou nous précipitera dans les abimes du néant. Pourquoi d'après-vous Monsanto et ses pairs sont si dangereux ? ces puissantes multinationales contrôlent déjà nos politiques, notre santé, nos fermiers, maintenant leur but est de contrôler nos semences, donc au final contrôler toute expression de vie sur terre. Le système patriarcat est à son paroxysme, d'où cette accélération de violence sur les femmes.
LA PRIORITE, L'URGENCE est de sauver le BIO, la VIE, en soutenant les agriculteurs qui la respecte. C'est la base, on ne peut rien construire sans l'apport d'une nourriture et eau saine. On ne peut bien vivre dans un monde équitable, d'amour si l'énergie de notre mère est absente de nos corps de nos coeurs et de nos esprits.Soignons le mal à sa racine, préservons les semences léguées depuis des millénaires par Gaïa, par nos ancêtres. Dans de nombreux pays, ce sont les femmes qui sont chargées de la semailles. Pourquoi ne prenons pas l'initiative de cultiver nos terres afin d'offrir à nos enfants la joie de vivre en paix ?
Nom formé à partir du latin "paganus" signifiant "paysan" provenant lui-même du mot "pagus" qui signifie "campagne ". D'après son étymologie, ce mot signifie donc "paysan ".
Sous le règne de la déesse mère, Innana refusait d'épouser le berger, sa préférence allant au fermier qui semait la vie. Tout un symbole qui en dit long....
Prenons conscience qu'actuellement le combat qui se joue nous fera revivre l'âge d'or ou nous précipitera dans les abimes du néant. Pourquoi d'après-vous Monsanto et ses pairs sont si dangereux ? ces puissantes multinationales contrôlent déjà nos politiques, notre santé, nos fermiers, maintenant leur but est de contrôler nos semences, donc au final contrôler toute expression de vie sur terre. Le système patriarcat est à son paroxysme, d'où cette accélération de violence sur les femmes.
LA PRIORITE, L'URGENCE est de sauver le BIO, la VIE, en soutenant les agriculteurs qui la respecte. C'est la base, on ne peut rien construire sans l'apport d'une nourriture et eau saine. On ne peut bien vivre dans un monde équitable, d'amour si l'énergie de notre mère est absente de nos corps de nos coeurs et de nos esprits.Soignons le mal à sa racine, préservons les semences léguées depuis des millénaires par Gaïa, par nos ancêtres. Dans de nombreux pays, ce sont les femmes qui sont chargées de la semailles. Pourquoi ne prenons pas l'initiative de cultiver nos terres afin d'offrir à nos enfants la joie de vivre en paix ?
DÉESSE ISIS
La plus ancienne femme médecin.
Selon les Égyptiens, Isis a inventé beaucoup de remèdes utiles à la santé, elle possède une grande expérience de la science médicale, et, devenue immortelle, elle se plaît à guérir les malades, elle se manifeste à eux sous sa forme naturelle, et apporte en songe des secours à ceux qui l'implorent ; enfin, elle se montre comme un être bienfaisant à ceux qui l'invoquent.
A l'appui de leur opinion, ils citent non pas des fables, comme les Grecs, mais des faits réels, et assurent que presque le monde entier leur rend ce témoignage par le culte offert à cette déesse pour son intervention dans la guérison des maladies.
Elle se montre surtout aux souffrants pendant le sommeil, leur apporte des soulagements et guérit, contre toute attente, ceux qui lui obéissent.
La plus ancienne femme médecin.
Selon les Égyptiens, Isis a inventé beaucoup de remèdes utiles à la santé, elle possède une grande expérience de la science médicale, et, devenue immortelle, elle se plaît à guérir les malades, elle se manifeste à eux sous sa forme naturelle, et apporte en songe des secours à ceux qui l'implorent ; enfin, elle se montre comme un être bienfaisant à ceux qui l'invoquent.
A l'appui de leur opinion, ils citent non pas des fables, comme les Grecs, mais des faits réels, et assurent que presque le monde entier leur rend ce témoignage par le culte offert à cette déesse pour son intervention dans la guérison des maladies.
Elle se montre surtout aux souffrants pendant le sommeil, leur apporte des soulagements et guérit, contre toute attente, ceux qui lui obéissent.
Bien
des malades, que les médecins avaient désespéré de rétablir, ont été
sauvés par elle ; un grand nombre d'aveugles ou d'estropiés guérissaient
quand ils avaient recours à cette déesse. Elle inventa le remède qui
donne l'immortalité : elle rappela à la vie, non seulement son fils
Horus tué par les Titans, et dont le corps fut trouvé dans l'eau, mais elle lui procura l'immortalité.
A Nysa, en Arabie, une colonne a été élevé à Isis, elle porte une inscription en caractères sacrés. On y lit :
«Je suis Isis, reine de tout le pays ; élevée par Hermès, j'ai établi des lois que nul ne peut abolir. Je suis la fille aînée de Saturne, le plus jeune des dieux. Je suis la femme et la soeur du roi Osiris. C'est moi qui ai la première trouvée pour l'homme le fruit dont il se nourrit. Je suis la mère du roi Horus. Je me lève avec l'étoile du chien. C'est à moi qu'a été dédiée la ville de Bubaste. Salut, salut, ô Égypte, qui m'as nourrie !»
Isis a gardé l’image de la mère universelle, de la maîtresse des éléments, de la maîtresse de la magie et sorcellerie. On la retrouve dans nombres de croyances avec des noms différents, d ou le nom de «déesse aux milles noms».
Son culte s’est répandu, a traversé les siècles, et nous la retrouvons toujours aujourd’hui dans le domaine de l’occultisme, autant par des rituels faisant appel à elle que par les cultes qui lui sont consacrés.
Bien sûr, ces croyances ont subi des transformations pour s’adapter mais il subsiste encore des secrets bien gardés par les prêtres et prêtresses de cette déesse dont nous ignorons et ignorerons toujours le véritable savoir caché.
Source: Bibliothèque Historique de Diodore de Sicile, Livre I
A Nysa, en Arabie, une colonne a été élevé à Isis, elle porte une inscription en caractères sacrés. On y lit :
«Je suis Isis, reine de tout le pays ; élevée par Hermès, j'ai établi des lois que nul ne peut abolir. Je suis la fille aînée de Saturne, le plus jeune des dieux. Je suis la femme et la soeur du roi Osiris. C'est moi qui ai la première trouvée pour l'homme le fruit dont il se nourrit. Je suis la mère du roi Horus. Je me lève avec l'étoile du chien. C'est à moi qu'a été dédiée la ville de Bubaste. Salut, salut, ô Égypte, qui m'as nourrie !»
Isis a gardé l’image de la mère universelle, de la maîtresse des éléments, de la maîtresse de la magie et sorcellerie. On la retrouve dans nombres de croyances avec des noms différents, d ou le nom de «déesse aux milles noms».
Son culte s’est répandu, a traversé les siècles, et nous la retrouvons toujours aujourd’hui dans le domaine de l’occultisme, autant par des rituels faisant appel à elle que par les cultes qui lui sont consacrés.
Bien sûr, ces croyances ont subi des transformations pour s’adapter mais il subsiste encore des secrets bien gardés par les prêtres et prêtresses de cette déesse dont nous ignorons et ignorerons toujours le véritable savoir caché.
Source: Bibliothèque Historique de Diodore de Sicile, Livre I
LES TOGDENMA
Les yogis féminin du bouddhisme tibétain.
Une nonne occidentale fit le vœu d’atteindre l’Eveil en tant que femme, elle passa 12 ans dans un ermitage à plus de 4000 mètres d’altitude dans l'himalaya. Cette femme se nomme Tenzin Palmo elle entreprend désormais de faire revivre un ordre de femmes yogi.
Lorsqu'un jour Tenzin Palmo entendit parler des Togdenma, les consoeurs des hommes yogis, son coeur tressaillit de joie. Elle apprit qu'il avait existé une communauté de togdenma associées à la lignée des Khamtrul Rimpotché du Kham et qu'elles vivaient dans des lieux secrets où elles mettaient en pratique leurs extraordinaires aptitudes spirituelles. On disait qu'âgées elles paraissaient avoir une trentaine d'années, signe de leurs remarquables pouvoirs spirituels.Malheureusement, comme nombre de trésors au Tibet, les Togenma avaient disparu, victimes du zèle meurtrier de la Révolution culturelle. Personne ne savait ce qu'elles étaient devenues. Mais ce que Tendzin Palmo venait d'apprendre souleva son cœur d'enthousiasme. "J'avais entendu dire qu'elles portaient de longs cheveux qu'elles suspendaient sur des cordes, lorsqu'elles se réunissaient pour accomplir leurs rituels. Les hommes n'avaient pas le droit d'y participer, et ne pouvaient que les observer depuis une galerie qui les surplombait. Elles avaient de grands pouvoirs. Extrait du livre un ermitage dans la neige de Vicki Mackenzie.
Les yogis féminin du bouddhisme tibétain.
Une nonne occidentale fit le vœu d’atteindre l’Eveil en tant que femme, elle passa 12 ans dans un ermitage à plus de 4000 mètres d’altitude dans l'himalaya. Cette femme se nomme Tenzin Palmo elle entreprend désormais de faire revivre un ordre de femmes yogi.
Lorsqu'un jour Tenzin Palmo entendit parler des Togdenma, les consoeurs des hommes yogis, son coeur tressaillit de joie. Elle apprit qu'il avait existé une communauté de togdenma associées à la lignée des Khamtrul Rimpotché du Kham et qu'elles vivaient dans des lieux secrets où elles mettaient en pratique leurs extraordinaires aptitudes spirituelles. On disait qu'âgées elles paraissaient avoir une trentaine d'années, signe de leurs remarquables pouvoirs spirituels.Malheureusement, comme nombre de trésors au Tibet, les Togenma avaient disparu, victimes du zèle meurtrier de la Révolution culturelle. Personne ne savait ce qu'elles étaient devenues. Mais ce que Tendzin Palmo venait d'apprendre souleva son cœur d'enthousiasme. "J'avais entendu dire qu'elles portaient de longs cheveux qu'elles suspendaient sur des cordes, lorsqu'elles se réunissaient pour accomplir leurs rituels. Les hommes n'avaient pas le droit d'y participer, et ne pouvaient que les observer depuis une galerie qui les surplombait. Elles avaient de grands pouvoirs. Extrait du livre un ermitage dans la neige de Vicki Mackenzie.
La parthénogenèse selon le bouddhisme :
Un ancien mythe de création tibétaine présenté dans un texte pré bouddhique intitulé "Le Lu-bum", ou "Les Cents Mille Esprits Serpents", nous enseigne comment les traits caractéristiques de l'univers se sont formés à partir du corps d'un Nâga femelle. Le ciel est sorti du haut de sa tête. Son oeil droit est devenu la lune, et le gauche, le soleil. Ses dents se sont transformées en planètes, sa voix en tonnerre, son haleine en nuages et ses veines en rivières.
Dans la mythologie bouddhisque, un roi serpent bienfaisant, appelé Muchilinda, aurait abrité le Bouddha avec son capuchon durant les derniers stades de son éveil.
Des Nagas jouèrent également un rôle central dans l'histoire ultéireure du bouddhisme, en tant que gardiens des textes sacrés du Prajnaparamita (perfection de la sagesse) qui constitue la base du bouddhisme mahayaniste du Tibet.
Un ancien mythe de création tibétaine présenté dans un texte pré bouddhique intitulé "Le Lu-bum", ou "Les Cents Mille Esprits Serpents", nous enseigne comment les traits caractéristiques de l'univers se sont formés à partir du corps d'un Nâga femelle. Le ciel est sorti du haut de sa tête. Son oeil droit est devenu la lune, et le gauche, le soleil. Ses dents se sont transformées en planètes, sa voix en tonnerre, son haleine en nuages et ses veines en rivières.
Dans la mythologie bouddhisque, un roi serpent bienfaisant, appelé Muchilinda, aurait abrité le Bouddha avec son capuchon durant les derniers stades de son éveil.
Des Nagas jouèrent également un rôle central dans l'histoire ultéireure du bouddhisme, en tant que gardiens des textes sacrés du Prajnaparamita (perfection de la sagesse) qui constitue la base du bouddhisme mahayaniste du Tibet.
Réflexion de Drugpa Kunley qui s’efforce d’exalter la féminité d’un point de vue philosophique :
Quelqu’un dit : « certaines femmes sont supérieures aux hommes, mais à notre âge de décadence, il n’est pas bon que les femmes aient d’avantage de pouvoir ». « A cette réflexion je fis ceci : ″Comment serait-ce dû au changement de kalpa ? Dès le premiers âges, tout ce qui est du genre féminin a généralement beaucoup de pouvoir, et cela aussi bien dans la religion que dans le monde…En religion aussi, (le féminin) est meilleur de tout. Ainsi on ne dit pas Père prajñāpāramitā, mais mère prajñāpāramitā. Dans les ″mantras secrets″ aussi, on dit toujours : « Corps, paroles et Pensées de tous les Tathagatas demeurent dans la matrice (ou le sexe) de la Reine de Vajra », et jamais dans celui du père…Parmi les divinités qu’on appelle protecteurs de la religion, les épouses (Yum) sont les plus terribles ; et si les lamas qui ont des femmes se démènent tant qu’ils peuvent comme des abeilles, n’est-ce pas parce qu’il doive nourrir une Dame ? Le Kalachakra (tantra) aussi parle de : ″la vacuité…notre Mère, meilleur de tous les états″…Ainsi, que ce soit dans la Religion ou dans le monde, c’est le sexe féminin qui est en fait l’important…Mieux que cela, on dit que les lamas excellents qui pratiquent la voie de l’union sexuelle doivent vénérer leur « femme de gnose » (Vidya, compagne rituelle) comme un instrument indispensable.
Quelqu’un dit : « certaines femmes sont supérieures aux hommes, mais à notre âge de décadence, il n’est pas bon que les femmes aient d’avantage de pouvoir ». « A cette réflexion je fis ceci : ″Comment serait-ce dû au changement de kalpa ? Dès le premiers âges, tout ce qui est du genre féminin a généralement beaucoup de pouvoir, et cela aussi bien dans la religion que dans le monde…En religion aussi, (le féminin) est meilleur de tout. Ainsi on ne dit pas Père prajñāpāramitā, mais mère prajñāpāramitā. Dans les ″mantras secrets″ aussi, on dit toujours : « Corps, paroles et Pensées de tous les Tathagatas demeurent dans la matrice (ou le sexe) de la Reine de Vajra », et jamais dans celui du père…Parmi les divinités qu’on appelle protecteurs de la religion, les épouses (Yum) sont les plus terribles ; et si les lamas qui ont des femmes se démènent tant qu’ils peuvent comme des abeilles, n’est-ce pas parce qu’il doive nourrir une Dame ? Le Kalachakra (tantra) aussi parle de : ″la vacuité…notre Mère, meilleur de tous les états″…Ainsi, que ce soit dans la Religion ou dans le monde, c’est le sexe féminin qui est en fait l’important…Mieux que cela, on dit que les lamas excellents qui pratiquent la voie de l’union sexuelle doivent vénérer leur « femme de gnose » (Vidya, compagne rituelle) comme un instrument indispensable.
La comtesse Mathilda de Canossa
Entre l'histoire apprise sur les bancs de l'école et la réalité, les faits historiques qui nous intéressent le plus sont souvent ce que l'on nous dissimule... Particulièrement lorsque cela concerne l'influence des femmes sur les rois et les pontifes !
Rendons hommage à cette femme admirable dont on ne retient aujourd'hui que sa stratégie militaire, son courage sur les champs de bataille et ses legs à l'église (vous me direz c'est déjà pas mal à cette époque). Néanmoins, cette comtesse était bien plus que cela : elle accomplissait le "hieros gamos", le mariage sacré unissant le corps et l’esprit dans la divine union. L'heureux élu n'étant pas moins que le Pape Grégoire VII lui-même, grand réformateur de l'église, qui imposait le célibat aux moines (paradoxe habituel).
Dans les bras de la comtesse, le Pape fut son âme sœur, elle de son côté fut sa sœur-épouse, tout deux moitiés d’un même tout...Leur secret avait été découvert par l'empereur Henri IV qui tenta d'excommunié en vain le dit Pape. Celui-ci se vengea alors en l'obligeant à faire acte de pénitence à Canossa. Agenouillé devant Mathilde de Toscane et le pape, l'empereur implora durant trois jours son pardon.L'histoire officielle ne précise pas que le Pape n'avait pas du tout l'intention de pardonner à l’empereur, seule l'amour profond pour sa bien aimée l'a fait fléchir. Henri IV (pas notre bon roi de France épicurien) doit donc le maintien de son règne à une femme, sa cousine, qu'il haïssait viscéralement.La puissance de cette comtesse dans l’Europe du XIe siècle était telle qu’un mythe est né à son sujet. Son soutien à la papauté face au pouvoir impérial a été décisif pour le destin de l’Europe.
Entre l'histoire apprise sur les bancs de l'école et la réalité, les faits historiques qui nous intéressent le plus sont souvent ce que l'on nous dissimule... Particulièrement lorsque cela concerne l'influence des femmes sur les rois et les pontifes !
Rendons hommage à cette femme admirable dont on ne retient aujourd'hui que sa stratégie militaire, son courage sur les champs de bataille et ses legs à l'église (vous me direz c'est déjà pas mal à cette époque). Néanmoins, cette comtesse était bien plus que cela : elle accomplissait le "hieros gamos", le mariage sacré unissant le corps et l’esprit dans la divine union. L'heureux élu n'étant pas moins que le Pape Grégoire VII lui-même, grand réformateur de l'église, qui imposait le célibat aux moines (paradoxe habituel).
Dans les bras de la comtesse, le Pape fut son âme sœur, elle de son côté fut sa sœur-épouse, tout deux moitiés d’un même tout...Leur secret avait été découvert par l'empereur Henri IV qui tenta d'excommunié en vain le dit Pape. Celui-ci se vengea alors en l'obligeant à faire acte de pénitence à Canossa. Agenouillé devant Mathilde de Toscane et le pape, l'empereur implora durant trois jours son pardon.L'histoire officielle ne précise pas que le Pape n'avait pas du tout l'intention de pardonner à l’empereur, seule l'amour profond pour sa bien aimée l'a fait fléchir. Henri IV (pas notre bon roi de France épicurien) doit donc le maintien de son règne à une femme, sa cousine, qu'il haïssait viscéralement.La puissance de cette comtesse dans l’Europe du XIe siècle était telle qu’un mythe est né à son sujet. Son soutien à la papauté face au pouvoir impérial a été décisif pour le destin de l’Europe.
LES MÉFAITS DU PATRIARCAT
Le plus gros problème avec le monde actuel est, peut-être, que depuis 2 ou 3000 ans, et surtout depuis 1500 ans, le genre humain adore la mauvaise divinité et poursuit de mauvais idéaux. Quand l’homme a mis Dieu à la place de la Grande Déesse, il a en même temps remplacé les valeurs humanistes par des valeurs autoritaires. La relation de l’homme à Dieu est devenue celle d’un enfant avec son père, l’amour et la bienveillance ne pouvant découler que d’une obéissance et une soumission aveugle, comme le fait remarquer Fromm ; dans l’ancien monde, la relation homme-dieu était celle de l’enfant avec sa mère – une mère dont l’amour est sans condition et la bienveillance acquise. Quand la déesse de justice laissa la place au dieu de vengeance, l’homme devint dur et inhumain et l’autorité remplaça la compassion en tant que loi de la vie. La déshumanisation de la société moderne, tellement ressentie par la jeunesse actuelle, est le prolongement naturel et prévisible d’un système patriarcal évolué. En étant obligés de nous soumettre avec une obéissance aveugle aux exigences du Dieu vengeur et de ses stricts précepteurs sur terre, nous avons oublié ce que sont la douceur et la communication. Le mot de “blanc35” employé par les noirs américains est une accusation portant, non sur le caractère racial, blanc ou caucasien, mais sur les particularités patriarcales : l’arrogance, l’intérêt personnel, l’indifférence à la souffrance des autres, l’autoritarisme, la mise en application violente de lois artificielles. Les peuples patriarcaux accordent plus d’importance au droit de propriété qu’aux droits de l’homme et insistent plus sur la soumission à une morale rigide qu’aux concepts de justice et de clémence. Les sociétés matriarcales, étudiées par les spécialistes comme Morgan, Bachofen, Malinowski et Mead, se caractérisent par une démocratie réelle dans laquelle le bonheur et l’accomplissement de l’individu dépassent tous les autres objectifs de la société. On y trouve une philosophie et un mode de vie respectant et cultivant la dignité et l’individualité de chaque être. La morale sexuelle est une question de conscience individuelle, et non de loi ; et les enfants “illégitimes” n’existent pas, pour la même raison que les Spartiates refusaient la possibilité de la bâtardise dans l’ancienne Sparte, à savoir : tout enfant né d’une femme est un enfant légitime. La peine de mort aussi est une institution patriarcale – l’inexorable loi de l’œil pour œil. Les sociétés matriarcales se contentent de punir l’assassin et de l’obliger à indemniser totalement les personnes dépendant de la victime. Mais le patriarcat se doit d’exercer une vengeance sanglante, même si l’exécution du coupable fait plus de mal que de bien aux survivants de la victime.
Extrait du livre le Sex premier d'Elisabeth Goulde Davis.
Le plus gros problème avec le monde actuel est, peut-être, que depuis 2 ou 3000 ans, et surtout depuis 1500 ans, le genre humain adore la mauvaise divinité et poursuit de mauvais idéaux. Quand l’homme a mis Dieu à la place de la Grande Déesse, il a en même temps remplacé les valeurs humanistes par des valeurs autoritaires. La relation de l’homme à Dieu est devenue celle d’un enfant avec son père, l’amour et la bienveillance ne pouvant découler que d’une obéissance et une soumission aveugle, comme le fait remarquer Fromm ; dans l’ancien monde, la relation homme-dieu était celle de l’enfant avec sa mère – une mère dont l’amour est sans condition et la bienveillance acquise. Quand la déesse de justice laissa la place au dieu de vengeance, l’homme devint dur et inhumain et l’autorité remplaça la compassion en tant que loi de la vie. La déshumanisation de la société moderne, tellement ressentie par la jeunesse actuelle, est le prolongement naturel et prévisible d’un système patriarcal évolué. En étant obligés de nous soumettre avec une obéissance aveugle aux exigences du Dieu vengeur et de ses stricts précepteurs sur terre, nous avons oublié ce que sont la douceur et la communication. Le mot de “blanc35” employé par les noirs américains est une accusation portant, non sur le caractère racial, blanc ou caucasien, mais sur les particularités patriarcales : l’arrogance, l’intérêt personnel, l’indifférence à la souffrance des autres, l’autoritarisme, la mise en application violente de lois artificielles. Les peuples patriarcaux accordent plus d’importance au droit de propriété qu’aux droits de l’homme et insistent plus sur la soumission à une morale rigide qu’aux concepts de justice et de clémence. Les sociétés matriarcales, étudiées par les spécialistes comme Morgan, Bachofen, Malinowski et Mead, se caractérisent par une démocratie réelle dans laquelle le bonheur et l’accomplissement de l’individu dépassent tous les autres objectifs de la société. On y trouve une philosophie et un mode de vie respectant et cultivant la dignité et l’individualité de chaque être. La morale sexuelle est une question de conscience individuelle, et non de loi ; et les enfants “illégitimes” n’existent pas, pour la même raison que les Spartiates refusaient la possibilité de la bâtardise dans l’ancienne Sparte, à savoir : tout enfant né d’une femme est un enfant légitime. La peine de mort aussi est une institution patriarcale – l’inexorable loi de l’œil pour œil. Les sociétés matriarcales se contentent de punir l’assassin et de l’obliger à indemniser totalement les personnes dépendant de la victime. Mais le patriarcat se doit d’exercer une vengeance sanglante, même si l’exécution du coupable fait plus de mal que de bien aux survivants de la victime.
Extrait du livre le Sex premier d'Elisabeth Goulde Davis.
LA REINE DE SABA
LA REINE DE SABA

Et c’est ainsi que la reine du Sud fut nommée reine de Saba, c’est-à-dire la très sage reine du peuple sabéen. Son prénom était Makeda, ce qui signifie dans sa langue « l’ardente ». Elle était reine et prêtresse, consacrée à une déesse du Soleil réputée pour répandre beauté et abondance sur l’heureux peuple des Sabéens. On appelait la déesse « Celle qui envoie les forts rayons de sa bienveillance ». Son époux était le dieu lune, les étoiles étaient leurs enfants. Le peuple de Saba comptait parmi les plus sages des peuples de l’univers, de célestes divinités lui avaient appris l’influence des étoiles et les nombres sacrés. On l’appelait « le peuple de l’architecture » et il maîtrisait si bien l’art de bâtir avec les pierres que ses constructions rivalisait avec celles des Egyptiens. La reine avait fondé de grandes écoles pour enseigner l’art et l’architecture, et les sculpteurs à son service façonnaient des statues d’hommes et de dieux d’une exceptionnelle beauté. Son peuple était éduqué, il s’adonnait à la gloire de l’écriture. Sous son règne attentif, poésie et chant furent florissants. Un peuple vertueux que les Sabéens. Son ardent reine régnait avec chaleur, lumière et amour ; ainsi son royaume jouissait-il de tous les fruits de l’abondance : joie, amour, fertilité, sagesse, or et bijoux à volonté. Comme il ne douta jamais de l’abondance, il ne connut jamais l’envie. Le plus heureux des royaumes, en vérité. Le grand roi Salomon entendit parler de l’inégalable rein Makeba par un prophète qui lui prodigua ce conseil : « une jeune femme qui est ton égale règne dans un lointain pays du Sud. Tu apprendrais à la rencontrer. Elle apprendrait à te rencontrer. Ton destin est de la connaître. » Tout d’abord, Salomon ne crut pas à l’existence d’une telle femme, mais, par curiosité, il lui envoya un message pour l’inviter à visiter son propre royaume de Sion. En arrivant à Saba, les messagers découvrirent que la sagesse de leur roi Salomon était légendaire au pays des Sabéens, ainsi que la splendeur de sa cour, et que la reine de Saba connaissait son existence. Sa propre prophétesse lui avait prédit qu’elle ferait un jour un long voyage à la recherche du roi avec qui elle accomplirait le hieros gamos, le mariage sacré unissant le corps et l’esprit dans la divine union. IL serait son âme sœur, elle deviendrait sa sœur-épouse, deux moitiés d’un même tout, à qui seule l’union apporterait la complétude. Mais la reine de Saba n’était pas une femme facile, elle ne s’offrirait à l’union sacrée qu’avec un homme qu’elle reconnaîtrait comme part de son âme. Ainsi lança-t-elle sa caravane de chameaux sur la piste de Sion et conçut-elle sur sa route une série de questions et d’épreuves pour le roi Salomon. Selon ses réponses, elle comprendrait s’il était son égal, son âme-sœur, destiné à elle depuis l’aube de l’humanité. A toi qui a des oreilles pour entendre.Texte d'après la légende de Salomon et la reine de Saba, première partie, telle que rapportée dans le Libro Rosso.

Et c’est ainsi que la reine du Sud fut nommée reine de Saba, c’est-à-dire la très sage reine du peuple sabéen. Son prénom était Makeda, ce qui signifie dans sa langue « l’ardente ». Elle était reine et prêtresse, consacrée à une déesse du Soleil réputée pour répandre beauté et abondance sur l’heureux peuple des Sabéens. On appelait la déesse « Celle qui envoie les forts rayons de sa bienveillance ». Son époux était le dieu lune, les étoiles étaient leurs enfants. Le peuple de Saba comptait parmi les plus sages des peuples de l’univers, de célestes divinités lui avaient appris l’influence des étoiles et les nombres sacrés. On l’appelait « le peuple de l’architecture » et il maîtrisait si bien l’art de bâtir avec les pierres que ses constructions rivalisait avec celles des Egyptiens. La reine avait fondé de grandes écoles pour enseigner l’art et l’architecture, et les sculpteurs à son service façonnaient des statues d’hommes et de dieux d’une exceptionnelle beauté. Son peuple était éduqué, il s’adonnait à la gloire de l’écriture. Sous son règne attentif, poésie et chant furent florissants. Un peuple vertueux que les Sabéens. Son ardent reine régnait avec chaleur, lumière et amour ; ainsi son royaume jouissait-il de tous les fruits de l’abondance : joie, amour, fertilité, sagesse, or et bijoux à volonté. Comme il ne douta jamais de l’abondance, il ne connut jamais l’envie. Le plus heureux des royaumes, en vérité. Le grand roi Salomon entendit parler de l’inégalable rein Makeba par un prophète qui lui prodigua ce conseil : « une jeune femme qui est ton égale règne dans un lointain pays du Sud. Tu apprendrais à la rencontrer. Elle apprendrait à te rencontrer. Ton destin est de la connaître. » Tout d’abord, Salomon ne crut pas à l’existence d’une telle femme, mais, par curiosité, il lui envoya un message pour l’inviter à visiter son propre royaume de Sion. En arrivant à Saba, les messagers découvrirent que la sagesse de leur roi Salomon était légendaire au pays des Sabéens, ainsi que la splendeur de sa cour, et que la reine de Saba connaissait son existence. Sa propre prophétesse lui avait prédit qu’elle ferait un jour un long voyage à la recherche du roi avec qui elle accomplirait le hieros gamos, le mariage sacré unissant le corps et l’esprit dans la divine union. IL serait son âme sœur, elle deviendrait sa sœur-épouse, deux moitiés d’un même tout, à qui seule l’union apporterait la complétude. Mais la reine de Saba n’était pas une femme facile, elle ne s’offrirait à l’union sacrée qu’avec un homme qu’elle reconnaîtrait comme part de son âme. Ainsi lança-t-elle sa caravane de chameaux sur la piste de Sion et conçut-elle sur sa route une série de questions et d’épreuves pour le roi Salomon. Selon ses réponses, elle comprendrait s’il était son égal, son âme-sœur, destiné à elle depuis l’aube de l’humanité. A toi qui a des oreilles pour entendre.Texte d'après la légende de Salomon et la reine de Saba, première partie, telle que rapportée dans le Libro Rosso.
L'AME D'UNE GUERRIERE

Je bouscule tous vos plans d’un grand rire, j’éparpille vos lois, et en tremblant je vous offre une rose. Je suis la nostalgie au fond de votre cœur. Je vous attends depuis l’aube du monde, je veille sur chaque heure de votre sommeil. C’est mon sourire qui vous a portés jusqu’à ce jour et qui vous fait croire en la vie. Je suis votre destin, je fais tourner la roue.
Je suis la Femme. Une brise de rien du tout sur l’océan de vivre. Un grand tracas d’amour qui monte jusqu’aux étoiles."
Jacqueline Kelen.
Sang menstruel : une découverte inattendue :
Les mystères du sang féminin : symbole de vie et de mort, pouvoir suprême, et menace pour le patriarcat. Dans les cultures matriarcales, le pouvoir de fertilité des femmes est considéré comme sacré, car elles sont les représentantes de la Déesse Mère. Le sang menstruel fut utilisé comme fertilisant pour la terre, et le cycle menstruel est vu comme créateur de vie.
Une équipe de chercheurs américains a étudié les cellules présentes dans le sang menstruel, et ce qu'ils ont découvert pourrait avoir des conséquences très importantes dans un futur proche.
A l'origine de leurs recherches, la découverte récente de cellules-souches dans l'endomètre (muqueuse de l'utérus). Les cellules-souches sont des cellules capables en se multipliant de se différencier et de se "spécialiser" (par exemple en cellules musculaires, cellules cutanées, cellules hépatiques, ...). Jusqu'à présent, les cellules-souches sont essentiellement issues de la moelle osseuse et du cordon ombilical.
Ces chercheurs ont eu la curiosité d'analyser le sang des règles, et ils y ont découvert des cellules capables de se multiplier beaucoup plus vite que les autres cellules-souches. Elles se divisent toutes les 20 heures, et fabriquent des taux de facteurs de croissance 100 000 fois plus élevés que les cellules-souches issues du cordon ombilical. Elles peuvent se différencier en 9 types de cellules différents (cardiaques, pulmonaires, hépatiques, ...).
Ainsi, 5ml de sang menstruel ont fourni, en 2 semaines, suffisamment de cellules pour obtenir des cardiomyocytes (cellules musculaires cardiaques) pulsatiles (ayant des pulsations).
Ces nouvelles cellules-souches, baptisées cellules régénératives endométriales, pourront être une alternative à celles issues de la moelle osseuse ou du cordon ombilical, qui entraînent un risque de rejet parfois important.
Les mystères du sang féminin : symbole de vie et de mort, pouvoir suprême, et menace pour le patriarcat. Dans les cultures matriarcales, le pouvoir de fertilité des femmes est considéré comme sacré, car elles sont les représentantes de la Déesse Mère. Le sang menstruel fut utilisé comme fertilisant pour la terre, et le cycle menstruel est vu comme créateur de vie.
Une équipe de chercheurs américains a étudié les cellules présentes dans le sang menstruel, et ce qu'ils ont découvert pourrait avoir des conséquences très importantes dans un futur proche.
A l'origine de leurs recherches, la découverte récente de cellules-souches dans l'endomètre (muqueuse de l'utérus). Les cellules-souches sont des cellules capables en se multipliant de se différencier et de se "spécialiser" (par exemple en cellules musculaires, cellules cutanées, cellules hépatiques, ...). Jusqu'à présent, les cellules-souches sont essentiellement issues de la moelle osseuse et du cordon ombilical.
Ces chercheurs ont eu la curiosité d'analyser le sang des règles, et ils y ont découvert des cellules capables de se multiplier beaucoup plus vite que les autres cellules-souches. Elles se divisent toutes les 20 heures, et fabriquent des taux de facteurs de croissance 100 000 fois plus élevés que les cellules-souches issues du cordon ombilical. Elles peuvent se différencier en 9 types de cellules différents (cardiaques, pulmonaires, hépatiques, ...).
Ainsi, 5ml de sang menstruel ont fourni, en 2 semaines, suffisamment de cellules pour obtenir des cardiomyocytes (cellules musculaires cardiaques) pulsatiles (ayant des pulsations).
Ces nouvelles cellules-souches, baptisées cellules régénératives endométriales, pourront être une alternative à celles issues de la moelle osseuse ou du cordon ombilical, qui entraînent un risque de rejet parfois important.
LA PRETRESSE DES TEMPS MODERNES
"On me demande souvent « Qu’est-ce qu’une prêtresse, et que fait-elle ? »
Une explication simple serait de donner la définition du dictionnaire : « une prêtresse est une femme qui officie à des rites sacrés ». Même si cela reste vrai, en vérité, une prêtresse est et fait tellement plus. Elle sert les besoins spirituels de la communauté.
Il y a très longtemps, les prêtresses dans leurs communautés observaient attentivement les motifs et les rythmes de la Nature. S’accordant aux cycles de la terre, elles honoraient la Grande Mère en réalisant des rituels saisonniers sacrés. Les femmes, considérées comme des représentations de la Terre Mère, étaient profondément révérées, honorées et célébrées, car, comme la terre, une femme a aussi la capacité de faire grandir la vie en elle. Plus tard, les prêtresses romaines, grecques ou égyptiennes ont vécu dans des temples sacrés. Elles aussi adoraient la Grande Mère, la Déesse dans toutes Ses formes. En tant que prêtresses, elles servaient aussi les besoins spirituels de leurs communautés, et on les tenait en haute estime. De nombreuses hiérarchies et événements historiques se sont succédés. Bientôt, les hommes ont commencé à avoir peur du pouvoir des prêtresses, et leurs pratiques naturelles, spirituelles et mystiques ont été vues comme démoniaques. Leur puissance, grandement incomprise, fut considérée comme une force obscure qu’il fallait anéantir. Des milliers de prêtresses ont été persécutées, mises à mort pour leurs croyances et leurs pratiques spirituelles. Celles qui réussissaient à échapper à la mort fuirent leurs temples sacrés et se cachèrent sous terre.
Aujourd’hui, après une période de 2000 ans de patriarcat, une prêtresse des temps modernes émerge. Elle fait remonter dans le présent une sagesse ancienne et riche, qui intègre les enseignements spirituels passés à quelques ajouts personnels. En plus de son rôle de prêtresse, elle peut aussi avoir une famille et un travail conventionnel. Elle se tient dans une essence profondément tournée vers l’eau et la lune, et sa mission est d’aider à faire fructifier l’énergie vitale presque oubliée du Divin Féminin. Intuitivement, elle sait qu’un retour au matriarcat n’est pas nécessaire. Une prêtresse moderne dirige plutôt son énergie pour restaurer l’équilibre harmonieux et naturel entre les genres et Tout Ce qui Est. Tissant sont énergie fluide lunaire d’eau avec les énergies fixes du feu solaire masculin, elle aide à faire renaître l’Union Sacrée.
Les femmes qui choisissent de suivre le chemin de la prêtresse ont répondu à un appel intérieur profond. Provenant de l’intérieur, et entrant passionnément en résonance avec l’appel ancien de la Grande Mère, chaque cœur a, un jour, su avec une certitude absolue… oui, c’est cela… c’est la mission que je dois accomplir… la raison même de mon incarnation présente !
Avec courage et grâce, une prêtresse moderne voyage continuellement sur la spirale ascendante et descendante de la vie. Un profond travail intérieur est un devoir. Affronter, purifier, guérir les blessures passées lui permettent de se débarrasser énergétiquement de ce dont elle ne se sert plus, ou qui ne sert plus sa mission. Plonger dans les royaumes intérieurs… silences pour la réflexion, les prières, la méditation… lui permet de mieux « voir » et de « sentir » plus clairement sa vérité. Le travail et la persévérance sont récompensés. Bientôt, elle commence à se reconnaître comme une expression unique du visage de la Mère Divine. Elle apprend à valoriser et honorer vraiment sa propre féminité. Elle devient un vaisseau sacré, plus à même de porter l’espace sacré pour l’humanité.
Une prêtresse se consacre à servir la beauté, l’amour et l’esprit de toute vie. Elle apprend à s’accorder et à travailler de façon sacrée avec toutes les énergies, plus particulièrement celles de la Nature et des éléments. Comme la danse fluide du flux et reflux, la prêtresse travaille passionnément à élever la vibration de notre monde physique, en l’infusant avec le Sacré. Irradiant tout ce qu’elle est et fait, une prêtresse expérimente une immense joie quand elle effectue des cérémonies et des rituels inspirés par le divin. Souvent comparée à un chaman, elle est capable de se positionner entre les mondes visibles et invisibles, se tenant dans la vallée richement tendue entre ces deux dimensions.
~ Sharon Fallon Shreve.
Une explication simple serait de donner la définition du dictionnaire : « une prêtresse est une femme qui officie à des rites sacrés ». Même si cela reste vrai, en vérité, une prêtresse est et fait tellement plus. Elle sert les besoins spirituels de la communauté.
Il y a très longtemps, les prêtresses dans leurs communautés observaient attentivement les motifs et les rythmes de la Nature. S’accordant aux cycles de la terre, elles honoraient la Grande Mère en réalisant des rituels saisonniers sacrés. Les femmes, considérées comme des représentations de la Terre Mère, étaient profondément révérées, honorées et célébrées, car, comme la terre, une femme a aussi la capacité de faire grandir la vie en elle. Plus tard, les prêtresses romaines, grecques ou égyptiennes ont vécu dans des temples sacrés. Elles aussi adoraient la Grande Mère, la Déesse dans toutes Ses formes. En tant que prêtresses, elles servaient aussi les besoins spirituels de leurs communautés, et on les tenait en haute estime. De nombreuses hiérarchies et événements historiques se sont succédés. Bientôt, les hommes ont commencé à avoir peur du pouvoir des prêtresses, et leurs pratiques naturelles, spirituelles et mystiques ont été vues comme démoniaques. Leur puissance, grandement incomprise, fut considérée comme une force obscure qu’il fallait anéantir. Des milliers de prêtresses ont été persécutées, mises à mort pour leurs croyances et leurs pratiques spirituelles. Celles qui réussissaient à échapper à la mort fuirent leurs temples sacrés et se cachèrent sous terre.
Aujourd’hui, après une période de 2000 ans de patriarcat, une prêtresse des temps modernes émerge. Elle fait remonter dans le présent une sagesse ancienne et riche, qui intègre les enseignements spirituels passés à quelques ajouts personnels. En plus de son rôle de prêtresse, elle peut aussi avoir une famille et un travail conventionnel. Elle se tient dans une essence profondément tournée vers l’eau et la lune, et sa mission est d’aider à faire fructifier l’énergie vitale presque oubliée du Divin Féminin. Intuitivement, elle sait qu’un retour au matriarcat n’est pas nécessaire. Une prêtresse moderne dirige plutôt son énergie pour restaurer l’équilibre harmonieux et naturel entre les genres et Tout Ce qui Est. Tissant sont énergie fluide lunaire d’eau avec les énergies fixes du feu solaire masculin, elle aide à faire renaître l’Union Sacrée.
Les femmes qui choisissent de suivre le chemin de la prêtresse ont répondu à un appel intérieur profond. Provenant de l’intérieur, et entrant passionnément en résonance avec l’appel ancien de la Grande Mère, chaque cœur a, un jour, su avec une certitude absolue… oui, c’est cela… c’est la mission que je dois accomplir… la raison même de mon incarnation présente !
Avec courage et grâce, une prêtresse moderne voyage continuellement sur la spirale ascendante et descendante de la vie. Un profond travail intérieur est un devoir. Affronter, purifier, guérir les blessures passées lui permettent de se débarrasser énergétiquement de ce dont elle ne se sert plus, ou qui ne sert plus sa mission. Plonger dans les royaumes intérieurs… silences pour la réflexion, les prières, la méditation… lui permet de mieux « voir » et de « sentir » plus clairement sa vérité. Le travail et la persévérance sont récompensés. Bientôt, elle commence à se reconnaître comme une expression unique du visage de la Mère Divine. Elle apprend à valoriser et honorer vraiment sa propre féminité. Elle devient un vaisseau sacré, plus à même de porter l’espace sacré pour l’humanité.
Une prêtresse se consacre à servir la beauté, l’amour et l’esprit de toute vie. Elle apprend à s’accorder et à travailler de façon sacrée avec toutes les énergies, plus particulièrement celles de la Nature et des éléments. Comme la danse fluide du flux et reflux, la prêtresse travaille passionnément à élever la vibration de notre monde physique, en l’infusant avec le Sacré. Irradiant tout ce qu’elle est et fait, une prêtresse expérimente une immense joie quand elle effectue des cérémonies et des rituels inspirés par le divin. Souvent comparée à un chaman, elle est capable de se positionner entre les mondes visibles et invisibles, se tenant dans la vallée richement tendue entre ces deux dimensions.
~ Sharon Fallon Shreve.
QUAND DIEU ETAIT FEMME
Pourquoi a-t-on toujours qualifié le
culte des divinités féminines de «religion païenne», de période sombre,
chaotique, mystérieuse et diabolique de l'histoire (lorsqu'on en parle,
ce qui n'est pas toujours le cas!), comme s'il lui manquait cette
lumière de l'ordre et de la raison qui caractérise soi-disant les
religions mâles? L'archéologie nous a pourtant apporté la preuve que les
premières lois, les gouvernements, la médecine, l'architecture, la métallurgie,
les véhicules à roues, la céramique, le tissage et l'écriture se sont
d'abord développés dans les sociétés qui vénéraient la Déesse. les
inventions idéologiques des apôtres des nouveaux dieux, destinées à
supprimer l'ancien culte, nous sont encore imposées aujourd'hui à
travers l'éducation, le droit, la littérature, l'économie, la
philosophie, la psychologie, la psychanalyse, les media et l'ensemble
des coutumes en général et elles atteignent même les personnes les moins
religieuses.

Nous avons
été élevés et éduqués au sein de religions patri
arcales, mais nous conservons peut-être le souvenir lointain, presque inné, des autels et des temples sacrés où les prêtresses honoraient la toute première divinité suprême. Au tout début des temps, les peuples adoraient la Créatrice de la Vie, la Reine du Ciel. A l'aube des religions, Dieu était une femme. Vous en souvenez-vous?
Toutes les divinités féminines du Proche et du Moyen-Orient portaient le titre de Reine du Ciel. En Égypte, l'ancienne Déesse Nut représentait le ciel, et son frère et époux Geb symbolisait la terre.
Il est reconnu que le développement de l'agriculture, activité qui prolongeait le travail de cueillette, est le fait des femmes. En accord avec cette théorie, on retrouve partout des divinités féminines à qui l'on attribuait ce cadeau fait à la civilisation. En Mésopotamie, où l'on trouve les premiers signes d'un développement agricole, on adorait la Déesse Ninlil qui avait transmis à Son peuple la connaissance du processus des semailles et de la récolte. Dans presque toutes les régions du monde, des divinités féminines étaient vénérées pour leurs vertus de guérisseuses; c'est à Elles qu'on devait les herbes, les plantes, les racines médicinales et autres remèdes, et c'est pourquoi les prêtresses de leurs sanctuaires jouaient le rôle de médecins envers les fidèles.
Extrait du livre QUAND DIEU ETAIT FEMME, de Merlin Stone.
arcales, mais nous conservons peut-être le souvenir lointain, presque inné, des autels et des temples sacrés où les prêtresses honoraient la toute première divinité suprême. Au tout début des temps, les peuples adoraient la Créatrice de la Vie, la Reine du Ciel. A l'aube des religions, Dieu était une femme. Vous en souvenez-vous?
Toutes les divinités féminines du Proche et du Moyen-Orient portaient le titre de Reine du Ciel. En Égypte, l'ancienne Déesse Nut représentait le ciel, et son frère et époux Geb symbolisait la terre.
Il est reconnu que le développement de l'agriculture, activité qui prolongeait le travail de cueillette, est le fait des femmes. En accord avec cette théorie, on retrouve partout des divinités féminines à qui l'on attribuait ce cadeau fait à la civilisation. En Mésopotamie, où l'on trouve les premiers signes d'un développement agricole, on adorait la Déesse Ninlil qui avait transmis à Son peuple la connaissance du processus des semailles et de la récolte. Dans presque toutes les régions du monde, des divinités féminines étaient vénérées pour leurs vertus de guérisseuses; c'est à Elles qu'on devait les herbes, les plantes, les racines médicinales et autres remèdes, et c'est pourquoi les prêtresses de leurs sanctuaires jouaient le rôle de médecins envers les fidèles.
Extrait du livre QUAND DIEU ETAIT FEMME, de Merlin Stone.
LA TRIPLE DÉESSE
La Déesse a souvent été vénérée comme étant une déité triple. – La
vierge (Maiden), La mère (Mother), et la vieille femme sage (Crone). –
et ce, depuis le début de l’existence des religions. Le numéro trois et
ses multiples, sont des nombres sacrés dans plusieurs cultures
anciennes. Les prêtres de Babylon croyaient également que le chiffre
trois était synonyme de chance. Dans les écrits de Pythagore, le
philosophe avait émis l’idée qu’en utilisant le chiffre trois dans
certaines circonstances particulières, comme répéter des sorts et des
rituels trois fois, aide à créer et stimule le mental et les énergies.
Des années plus tard, l’alchimiste Paracelse associa le nombre trois
avec l’or; pour les alchimistes, l’or était un symbole d’illumination
spirituelle. L’ancien philosophe chinois Lao-Tsu disait que le trois
était le nombre parfait, car il engendre toute chose. En numérologie, le
nombre trois représente la créativité, l’activité et la connaissance.
Auparavant, dans les études de la sorcellerie (Ancient Mystery Schools) il y avait toujours trois étapes ou trois degrés de maîtrise qui devait être accomplis par les étudiants. Aujourd’hui, nous trouvons encore dans certains clans et traditions l’idée de trois degrés de connaissance utilisé pour désigner le progrès d’une sorcière dans un coven.
Il est plus facile de comprendre la trinité si on la compare aux trois étapes de la vie humaine : la jeunesse et la puberté, la vie adulte et enfin la vieillesse. Puisque la puissance de la Déesse englobe tout, Elle se présentera sous un aspect qui fait du sens à tous les êtres humains, peu importe leurs âge. Cette notion ésotérique couvre et réconforte tous et chacun de la naissance jusqu’à la mort et au-delà du voile.
Le premier aspect de la Déesse est la Vierge (Maiden). Cette phase détient la matrice de la création en dormance, elle crée et produit, elle est la matière et l’énergie tenu en suspension jusqu’à ce que le temps idéal soit venu pour se matérialisé dans le monde du réel. La Vierge, parfois appelé la Chasseresse, représente le printemps dans la roue de l’année, l’aube, le nouveau départ de toute vie, le cycle incessant de la naissance et de la renaissance, la lune croissante, l’enchantement et la séduction. Sa couleur traditionnelle est le blanc. Elle est la bienfaitrice, gardienne de la lumière, le guide du labyrinthe intérieur ou se trouve notre centre Divin qui détient nos plus grands mystères spirituels.
Le second aspect de la Déesse est la Mère (Mother). Elle est la matrice en mouvement, l’archétype impliquée dans la création active. Pour les humains, le désir physique, la volonté mentale et la concentration, la balance spirituelle et la compréhension sont nécessaire pour produire le résultat désiré. Il est facile pour les humains de s’identifié à l’aspect de la Mère, car tous et chacun voie un modèle de mère dans tout ce qui vie, que ce soit un être humain ou un animal. La Mère représente l’été, la pleine lune, la reproduction et la fertilité, la maturité, et le paroxysme de tout cycle. Sa couleur traditionnelle est le rouge; la couleur du sang et de la vie. Elle est le grand maître des mystères.
Le dernier aspect est la vieille femme sage (crone), aussi appelée l’aïeul ou encore la Mère Sombre. Puisque cet aspect représente la mort et la dissolution, elle effraie beaucoup de personnes. Tout dans l’univers est soumis au cycle de la vie. A la fin de celui-ci arrive la décroissance, la décrépitude et la transmutation. Les éléments sont recyclés et transformé en quelque chose de nouveau. Pour les humains, l’âme est recyclée dans le chaudron de l’aïeul en une nouvelle incarnation. Elle représente l’hiver, la nuit, l’abysse universel ou la vie reste en dormance en attendant la renaissance, la passerelle entre la mort et la réincarnation, la lune décroissante et la nouvelle lune et le plus profond des mystères et des prophéties. Sa couleur traditionnelle est le noir, ou parfois le plus sombre du violet ou du bleu nuit. Elle est l’Initiatrice des mystères.
La compréhension du sens archétypale des aspects de la Déesse peut prendre une vie entière de contemplation et d’étude. Elle est une divinité très complexe, car elle est une trinité et un tout à la fois. Il est impossible de réduire la forme spirituelle de la Déesse en mots. Elle est le début, la fin et tout ce qui existe entre les deux. .
Dans le mythe original concernant le Dieu, il est décrit comme étant le co-créateur, le compagnon vital, et le prêtre mystique de la Déesse. Son but premier est de se joindre à Elle pour créer l’ordre à partir du chaos, la substance à partir du spirituel, la vie à partir de l’énergie universelle qui fourmille dans le noir abysse. Son deuxième but, est de mener à bien la volonté de la Déesse et de veiller à ce que ses lois soient respectées.
traduction libre par Autumn
D’après WICCA, The complete Craft (chapitre 9) de D.J. Conway

Auparavant, dans les études de la sorcellerie (Ancient Mystery Schools) il y avait toujours trois étapes ou trois degrés de maîtrise qui devait être accomplis par les étudiants. Aujourd’hui, nous trouvons encore dans certains clans et traditions l’idée de trois degrés de connaissance utilisé pour désigner le progrès d’une sorcière dans un coven.
Il est plus facile de comprendre la trinité si on la compare aux trois étapes de la vie humaine : la jeunesse et la puberté, la vie adulte et enfin la vieillesse. Puisque la puissance de la Déesse englobe tout, Elle se présentera sous un aspect qui fait du sens à tous les êtres humains, peu importe leurs âge. Cette notion ésotérique couvre et réconforte tous et chacun de la naissance jusqu’à la mort et au-delà du voile.
Le premier aspect de la Déesse est la Vierge (Maiden). Cette phase détient la matrice de la création en dormance, elle crée et produit, elle est la matière et l’énergie tenu en suspension jusqu’à ce que le temps idéal soit venu pour se matérialisé dans le monde du réel. La Vierge, parfois appelé la Chasseresse, représente le printemps dans la roue de l’année, l’aube, le nouveau départ de toute vie, le cycle incessant de la naissance et de la renaissance, la lune croissante, l’enchantement et la séduction. Sa couleur traditionnelle est le blanc. Elle est la bienfaitrice, gardienne de la lumière, le guide du labyrinthe intérieur ou se trouve notre centre Divin qui détient nos plus grands mystères spirituels.
Le second aspect de la Déesse est la Mère (Mother). Elle est la matrice en mouvement, l’archétype impliquée dans la création active. Pour les humains, le désir physique, la volonté mentale et la concentration, la balance spirituelle et la compréhension sont nécessaire pour produire le résultat désiré. Il est facile pour les humains de s’identifié à l’aspect de la Mère, car tous et chacun voie un modèle de mère dans tout ce qui vie, que ce soit un être humain ou un animal. La Mère représente l’été, la pleine lune, la reproduction et la fertilité, la maturité, et le paroxysme de tout cycle. Sa couleur traditionnelle est le rouge; la couleur du sang et de la vie. Elle est le grand maître des mystères.
Le dernier aspect est la vieille femme sage (crone), aussi appelée l’aïeul ou encore la Mère Sombre. Puisque cet aspect représente la mort et la dissolution, elle effraie beaucoup de personnes. Tout dans l’univers est soumis au cycle de la vie. A la fin de celui-ci arrive la décroissance, la décrépitude et la transmutation. Les éléments sont recyclés et transformé en quelque chose de nouveau. Pour les humains, l’âme est recyclée dans le chaudron de l’aïeul en une nouvelle incarnation. Elle représente l’hiver, la nuit, l’abysse universel ou la vie reste en dormance en attendant la renaissance, la passerelle entre la mort et la réincarnation, la lune décroissante et la nouvelle lune et le plus profond des mystères et des prophéties. Sa couleur traditionnelle est le noir, ou parfois le plus sombre du violet ou du bleu nuit. Elle est l’Initiatrice des mystères.
La compréhension du sens archétypale des aspects de la Déesse peut prendre une vie entière de contemplation et d’étude. Elle est une divinité très complexe, car elle est une trinité et un tout à la fois. Il est impossible de réduire la forme spirituelle de la Déesse en mots. Elle est le début, la fin et tout ce qui existe entre les deux. .
Dans le mythe original concernant le Dieu, il est décrit comme étant le co-créateur, le compagnon vital, et le prêtre mystique de la Déesse. Son but premier est de se joindre à Elle pour créer l’ordre à partir du chaos, la substance à partir du spirituel, la vie à partir de l’énergie universelle qui fourmille dans le noir abysse. Son deuxième but, est de mener à bien la volonté de la Déesse et de veiller à ce que ses lois soient respectées.
traduction libre par Autumn
D’après WICCA, The complete Craft (chapitre 9) de D.J. Conway
La déesse Europe et le taureau : signification du mythe dans l’Europe moderne
1ère partie : les origines du mythe
mardi 26 juillet 2011, par Sarah Dejaegher,
Traduit par Vincent Carriou
Toutes les versions de cet article :
[English]
[français]
Avez
vous déjà observé la statue d’une femme montant un taureau quelque part
a proximité d’une institution européenne ? Peut-être sur une pièce
grecque de 2 euros ? A moins que ce ne soit sur le site Web de JEF
Europe ! Avez vous déjà scruté la gigantesque mosaïque au sein du
bâtiment Paul Henri Spaak du Parlement européen ? Ou vu le tatouage de
l’une des plus importantes figures des JEF France ? Mais à quoi cela
fait-il référence ?
Le mythe d’Europe a inspiré beaucoup d’artistes, d’écrivains, d’historiens et d’hommes politiques à travers les siècles : ils donnèrent son nom a un continent et offrirent des œuvres d’art présentant Zeus et Europe faisant l’amour.
Alors que la jeune fille cueillait des fleurs, elle aperçut le taureau et, fascinée par ses flancs charmants et son tendre comportement, le caressa avant de monter sur son dos. Zeus saisit cette opportunité pour enlever Europe et nager jusqu’en Crète, où il lui révéla sa véritable identité avant de la violer, celle-ci tombant enceinte. Europe mit ainsi au monde Minos, qui allait devenir roi de Crète.
Une fois rappelée la réalité du mythe, son importance dans le cadre de l’UE semble quelque peu illogique. On pourrait penser Certains que le seul nom d’Europe a fait son succès. Le terme « Europe » fut utilisé par les anciens Grecs pour définir l’aire géographique à l’ouest et au nord de la Grèce, et plus tard pour l’intégralité du territoire qui séparait l’Afrique, alors connu comme la Libye, et l’Asie, du détroit de Gibraltar à celui du Bosphore.
Mais on ignore pourquoi les Grecs ont donné ce nom au continent tout entier, en mémoire de l’une des conquêtes de Zeus. De nombreuses versions circulent, proposées par les chercheurs, parfois aussi peu convaincante que celle-ci : Zeus et Europe nagèrent de l’actuel Liban et de la Syrie jusqu’à l’île qui se trouve la plus à l’Est de la Crète, traçant le contour du continent européen. Quoi qu’il en soit, la coïncidence initiale entre le nom d’Europe et une région de la Grèce ne suffit pas pour expliquer ce succès.
Une raison plus profonde permet d’expliquer l’omniprésence du mythe au sein de l’UE, même si sa signification l’UE relève encore un peu plus du mystère : le viol d’Europe ne fait-il pas figure d’histoire étrange pour symboliser l’UE ? Comment l’histoire d’une Phénicienne enlevée contre son gré et sexuellement abusée par un dieu sans scrupules peut-elle faire être le symbole d’un projet de paix, de prospérité et de liberté tel celui de l’intégration volontaire de différentes nations au sein de l’UE ? Pour tenter de répondre, il s’agit de prendre en compte une certaine marge laissée à l’interprétation.
Le mythe d’Europe et du taureau épouse ces critères concernant l’Europe : il s’agit d’une figure à la fois importante et attirante de l’Europe qui se réinvente en tant qu’UE. Il semble avoir fonctionné lors des siècles et avec les cultures précédentes de la même manière qu’il est actuellement redécouvert et réactualisé à notre époque actuelle. C’est d’ailleurs ce que les Grecs firent avec leur monnaie : le kidnapping mythique est là pour symboliser l’Europe contemporaine. Les images figurant sur les pièces de monnaie ne sont pas choisies au hasard, mais font figure d’emblèmes pour le pays qui décide d’en frapper la monnaie.
L’euro a été introduit en 2002 et marque la transition qui s’est opérée vers une nouvelle Europe. En cette période de changement, l’image se trouvant sur la monnaie grecque est là pour apporter l’assurance de la continuité : la nouvelle Europe est aussi l’ancienne Europe, avec sa très ancienne tradition qui remonte à la Grèce ancienne. Observant ces pièces il semble difficile de ne pas s’étonner quant aux similarités des iconographies. Sa fonction non plus n’a pas changé : elle est toujours utilisée, telle qu’à l’époque, afin de symboliser une région.
Le mythe a été mis en avant non seulement par la Grèce, mais aussi au sein de l’UE en des moments importants de l’histoire européenne. Il faut constater, à cet égard, que l’image est bien plus répandue que le mythe lui-même, et semble avoir plus d’importance que l’histoire de ce mythe. Ceci pour de bonnes raisons, puisque dès lors que l’on se remémore l’histoire la même question reste en suspend : quelle importance et quel symbole pour l’UE ? Dans le cadre de la mythologie, un message est davantage construit par ceux qui le reçoivent que par ceux qui l’envoient. Le dieu taureau ferait-il figure de Président de l’UE, arrachant la déesse Europe afin de l’amener vers l’unification à la fois économique et culturelle (non désirée) ? Europe est-elle une victime naïve et passive ou bien une aventurière qui prend le taureau par les cornes et suit sa destiné en direction de l’horizon ? Le taureau est-il le symbole d’un monde désespérément amoureux de la merveilleuse Europe ? Peut-être. Cela dépend simplement de qui lit le mythe et de son attitude à l’égard de l’UE.
Le mythe d’Europe a inspiré beaucoup d’artistes, d’écrivains, d’historiens et d’hommes politiques à travers les siècles : ils donnèrent son nom a un continent et offrirent des œuvres d’art présentant Zeus et Europe faisant l’amour.
Europe et Zeus : une histoire d’amour pas vraiment shakespearienne
Mais commençons par nous remémorer la version la plus commune de cette vieille légende. Selon la mythologie grecque, une jeune Phénicienne nommée « Europe » attira un jour l’intérêt de Zeus, chef de l’Olympe. Dés la vue d’Europe, Zeus se serait épris de sa beauté et de sa grâce, et aurait immédiatement mis en œuvre un plan très habile. Pour éviter de déclencher la haine de sa jalouse femme Hera et pouvoir frayer son chemin jusqu’à la jeune fille, Zeus décida de se métamorphoser en un ravissant taureau blanc.Alors que la jeune fille cueillait des fleurs, elle aperçut le taureau et, fascinée par ses flancs charmants et son tendre comportement, le caressa avant de monter sur son dos. Zeus saisit cette opportunité pour enlever Europe et nager jusqu’en Crète, où il lui révéla sa véritable identité avant de la violer, celle-ci tombant enceinte. Europe mit ainsi au monde Minos, qui allait devenir roi de Crète.
Les valeurs cardinales de l’Europe et le comportement de Zeus : peu compatibles
Le mythe n’est pas un symbole officiel de l’UE, au contraire du drapeau, de l’hymne ou de la devise. Cependant, le mythe fondateur d’Europe et du taureau a fait l’objet de nombreuses références, et peut être considéré comme un symbole quasi-officiel voire une personnification supranationale de la région européenne.Une fois rappelée la réalité du mythe, son importance dans le cadre de l’UE semble quelque peu illogique. On pourrait penser Certains que le seul nom d’Europe a fait son succès. Le terme « Europe » fut utilisé par les anciens Grecs pour définir l’aire géographique à l’ouest et au nord de la Grèce, et plus tard pour l’intégralité du territoire qui séparait l’Afrique, alors connu comme la Libye, et l’Asie, du détroit de Gibraltar à celui du Bosphore.
Mais on ignore pourquoi les Grecs ont donné ce nom au continent tout entier, en mémoire de l’une des conquêtes de Zeus. De nombreuses versions circulent, proposées par les chercheurs, parfois aussi peu convaincante que celle-ci : Zeus et Europe nagèrent de l’actuel Liban et de la Syrie jusqu’à l’île qui se trouve la plus à l’Est de la Crète, traçant le contour du continent européen. Quoi qu’il en soit, la coïncidence initiale entre le nom d’Europe et une région de la Grèce ne suffit pas pour expliquer ce succès.
Une raison plus profonde permet d’expliquer l’omniprésence du mythe au sein de l’UE, même si sa signification l’UE relève encore un peu plus du mystère : le viol d’Europe ne fait-il pas figure d’histoire étrange pour symboliser l’UE ? Comment l’histoire d’une Phénicienne enlevée contre son gré et sexuellement abusée par un dieu sans scrupules peut-elle faire être le symbole d’un projet de paix, de prospérité et de liberté tel celui de l’intégration volontaire de différentes nations au sein de l’UE ? Pour tenter de répondre, il s’agit de prendre en compte une certaine marge laissée à l’interprétation.
La quête d’un mythe fondateur
Pour saisir la valeur du mythe du taureau, il faut d’abord comprendre ce qu’est un mythe : une allégorie, un mode de représentation figuré qui contenant un sens différent de celui que l’on peut lire de prime abord. Le mythe communique son message par différents degrés de symbolisme. De plus, un mythe doit avoir la capacité de survivre aux siècles, prendre de l’importance et évoluer ainsi qu’agir comme vecteur d’inspiration. Lorsqu’il est lié à un paysage, comme c’est souvent le cas, il doit pouvoir transmettre plusieurs aperçus et degrés de connaissances de ce même paysage.Le mythe d’Europe et du taureau épouse ces critères concernant l’Europe : il s’agit d’une figure à la fois importante et attirante de l’Europe qui se réinvente en tant qu’UE. Il semble avoir fonctionné lors des siècles et avec les cultures précédentes de la même manière qu’il est actuellement redécouvert et réactualisé à notre époque actuelle. C’est d’ailleurs ce que les Grecs firent avec leur monnaie : le kidnapping mythique est là pour symboliser l’Europe contemporaine. Les images figurant sur les pièces de monnaie ne sont pas choisies au hasard, mais font figure d’emblèmes pour le pays qui décide d’en frapper la monnaie.
L’euro a été introduit en 2002 et marque la transition qui s’est opérée vers une nouvelle Europe. En cette période de changement, l’image se trouvant sur la monnaie grecque est là pour apporter l’assurance de la continuité : la nouvelle Europe est aussi l’ancienne Europe, avec sa très ancienne tradition qui remonte à la Grèce ancienne. Observant ces pièces il semble difficile de ne pas s’étonner quant aux similarités des iconographies. Sa fonction non plus n’a pas changé : elle est toujours utilisée, telle qu’à l’époque, afin de symboliser une région.
Le mythe a été mis en avant non seulement par la Grèce, mais aussi au sein de l’UE en des moments importants de l’histoire européenne. Il faut constater, à cet égard, que l’image est bien plus répandue que le mythe lui-même, et semble avoir plus d’importance que l’histoire de ce mythe. Ceci pour de bonnes raisons, puisque dès lors que l’on se remémore l’histoire la même question reste en suspend : quelle importance et quel symbole pour l’UE ? Dans le cadre de la mythologie, un message est davantage construit par ceux qui le reçoivent que par ceux qui l’envoient. Le dieu taureau ferait-il figure de Président de l’UE, arrachant la déesse Europe afin de l’amener vers l’unification à la fois économique et culturelle (non désirée) ? Europe est-elle une victime naïve et passive ou bien une aventurière qui prend le taureau par les cornes et suit sa destiné en direction de l’horizon ? Le taureau est-il le symbole d’un monde désespérément amoureux de la merveilleuse Europe ? Peut-être. Cela dépend simplement de qui lit le mythe et de son attitude à l’égard de l’UE.
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